Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 3 novembre 1894 à Varois-et-Chaignot (Côte-d’Or), exécuté sommairement le 8 septembre 1944 à Sainte-Marie-sur-Ouche (Côte-d’Or) ; ajusteur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Bénigne Golotte était le fils de Louis Eugène, cafetier et de Clémentine Félicie Mairet, sans profession. Il se maria le 10 juillet 1920 à Dijon avec Jeanne Marguerite Émilienne Henry. Il exerçait la profession d’ajusteur et demeurait à Fleurey-sur-Ouche.
Bénigne Golotte s’engagea en 1944 comme soldat dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Selon le maire de Sainte- Marie-sur-Ouche dans un témoignage écrit du 24 novembre 1946, Bénigne Golotte accompagné de son camarade Robert Nollez, sillonnait la route de Gissey-sur-Ouche à Sainte-Marie-sur-Ouche. Les deux résistants furent sans doute aperçus par des soldats allemands et abattus à bout portant à 400 m du village au lieu dit Le Coteau le 8 septembre 1944.
Bénigne Golotte fut cité à l’ordre du corps d’armée à titre posthume : « patriote ardent, ayant réussi à se procurer des armes le 7/09/1944, vint se mettre à la disposition du maquis Madagascar pour participer aux combats. Arrêté par les troupes allemandes étant porteur d’armes a été fusillé immédiatement près de Sainte- Marie-sur-Ouche ».
Il fut homologué comme "Déporté et Interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Arceau (Côte-d’Or).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or tome V, Dijon 2001.—Mémorial GenWeb.— État civil.