VINCENT André, Louis, Albert, Antoine

Fils d’un jardinier, André Vincent effectua son service militaire dans l’artillerie de montagne (mars 1921-mars 1922). Entré à l’Arsenal maritime comme ouvrier (Direction des constructions navales), le 25 juin 1923, il devint agent technique de troisième classe le 27 juin 1931. Chef de travaux en janvier 1948, il fut muté à la DCAN de Bizerte (Tunisie), le 7 septembre 1956. Revenu à Toulon, il partit à la retraite le 13 juin 1965 comme « technicien chef de travaux d’études et de fabrication ». Il se maria en avril 1927 à Toulon. Le couple eut au moins un enfant.
André Vincent était, en juillet 1932, secrétaire adjoint du syndicat CGT des agents techniques de la Marine nationale de Toulon tout en étant le délégué de l’atelier des Réparations. Gréviste le 12 février 1934, il ne cachait pas ses opinions avancées. La police estimait qu’il devait être communiste. Il était seulement membre des Amis de l’Union soviétique et était abonné à la presse communiste. Il fut licencié le 4 novembre 1940 pour « activités communistes ». Il demanda sa réintégration en 1941, demande qui fut suivie d’effets sans que la date soit connue.
Après la guerre, membre de conseil d’administration du syndicat CGT, en 1953, il figurait sur la liste des militants communistes de Toulon à la fois, membre de la cellule Saint-Roch et de la cellule des Transmissions (AMCA).