LE PRIELLEC Antoine, Jean, Marie

Antoine Le Priellec était le fils de Marie Antoinette Le Priellec, décédée. Célibataire, il exerçait la profession de journalier à Saint-Goustan en Auray (Morbihan), où il était domicilié.

Il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur au sein du 2e bataillon FFI (ORA) du Morbihan commandé par Yves Le Garrec [pseudonyme dans la Résistance : commandant Yves]. Le 23 août 1944, son groupe positionné avec des mitrailleuses rue des quais à Étel (Morbihan) fut repéré depuis le haut du château d’eau par des soldats allemands qui tirèrent au mortier. Grièvement blessé, Antoine Le Priellec décéda le jour même à l’hôpital d’Auray.

Antoine Le Priellec a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. La carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) lui a été attribuée à titre posthume en 1955, et la Médaille de la Résistance en 1965.

Dans le Morbihan, à Auray, le nom d’Antoine Le Priellec est inscrit sur le monument aux morts communal, sur les plaques commémoratives de l’église Saint-Sauveur, et sur le mémorial dédié aux FFI du 2e Bataillon du Morbihan.
À Grand-Champ, il est gravé sur la plaque commémorative « 1939-1945 » apposée à l’intérieur de l’église paroissiale Saint-Tugdual.