LAMBERT Henri

Par Dominique Tantin

Né le 24 août 1902 à Vaunac (Dordogne), massacré le 29 mars 1944 à Vaunac ; maçon ; victime civile.

Du 26 mars au 2 avril 1944, la division Brehmer ou division B de l’initiale du patronyme de son chef, le général Brehmer, accompagnée par des éléments de la Sipo-SD et bénéficiant de renseignements collectés par des délateurs, collaborationnistes ou non, et par l’administration de Vichy, traversa le département de la Dordogne, traquant les maquisards et massacrant des civils en représailles dans le cadre d’opérations de répression, mais aussi en conduisant une politique génocidaire à l’encontre des nombreux juifs réfugiés dans le département.
Le 26 mars, un accrochage eut lieu à Vaunac entre Allemands et maquisards qui venaient se ravitailler. L’un de ces derniers, René Boursat, périt lors du combat.
Trois jours plus tard, un détachement de la division Brehmer vint arrêter Henri Lambert. Accusé de ravitailler le maquis, sans doute dénoncé, il fut abattu au lieu-dit Charpon, survécut quelques heures avant de décéder à son domicile au lieu-dit Bellevue.
Selon le relevé de Mémorialgenweb, son nom ne figure pas sur le monument aux Morts de Vaunac.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article196430, notice LAMBERT Henri par Dominique Tantin, version mise en ligne le 24 octobre 2017, dernière modification le 24 octobre 2017.

Par Dominique Tantin

SOURCES : Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp.195, 403. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, p. 81.

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