BERNON Louis

Par Jean-Luc Labbé

Né le 2 mai 1886 à Lignières (Cher) ; forgeron dans les chemins de fer ; syndicaliste CGT à Châteauroux de 1918 à 1920 ; révoqué en 1920.

Avec 74 autres cheminots du département de l’Indre, Louis Bernon (domicilié Route de Lignières à Châteauroux) fut révoqué des chemins de fer (Compagnie Paris-Orléans) suite aux grèves de février-mai 1920. Il se retira alors à Sancoins (Cher). Préalablement Louis Bernon avait été le secrétaire-général du syndicat CGT des cheminots de Châteauroux, syndicat créé avant la guerre mais qui prit une réelle importance numérique une fois la paix revenue.
L’assemblée générale du 5 mars 1920 l’avait confirmé dans cette responsabilité de premier secrétaire dans un bureau composé de Pierre FERRAND (trésorier, né le 7 septembre 1882 à Châteauneuf-la-Forêt – Haute-Vienne – marié et père de quatre enfants, domicilié 71 rue de la Brauderie), Auguste THIOLIER (secrétaire du service exploitation, né le 11 juillet 1879 à Tiers – Loir-et-Cher -, marié, père de deux enfants et domicilié 86 rue Raspail), Jean COCHIN (secrétaire-adjoint du service traction, né le 3 juin 1887 à Bussières Dunoise – Haute-Vienne -, domicilié au Chatelet – Cher -), Joseph DEVOL (secrétaire-adjoint du service des voies, né le 4 mai 1871 à Luant -Indre- marié, père d’un enfant et domicilié Boulevard Croix Normand), Robert AUTOGUE (secrétaire du service exploitation, né le 27 juin 1893 à Vierzon -Cher -, marié, sans enfant et domicilié Boulevard Saint-Denis), Gabriel PICANDET (secrétaire du service traction, né le 13 janvier 1882 à Bénézet – Allier -, marié, père d’un enfant et domicilié 153 rue de Strasbourg) et Albert PARPAIS (secrétaire du service des voies, né le 1er décembre 1874 à Chouday – Indre -, marié, père d’un enfant et domicilié Passage Saint-Louis à Châteauroux. Dans cette liste, à laquelle s’ajoutait celle du syndicat d’Argenton-sur-Creuse dirigé par Albert Desprès, se trouvaient une partie des 74 militants révoqués en 1920.
Par ailleurs, au titre de son syndicat des cheminots de Châteauroux, Louis Bernon fit partie de la Commission Administrative de l’Union Départementale CGT du 30 juin 1918 à mai 1920, date de sa révocation et de son départ dans son département natal du Cher. Il avait alors 34 ans. Il fut remplacé à la tête du syndicat des cheminots castelroussins par Auguste Thiolier, communiste candidat aux élections municipales de Châteauroux en 1925 et secrétaire du syndicat CGT-U.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article196692, notice BERNON Louis par Jean-Luc Labbé, version mise en ligne le 3 novembre 2017, dernière modification le 3 novembre 2017.

Par Jean-Luc Labbé

SOURCES : Arch. Dép. Indre. – Notes de Georges Thomas.

En remplacement de la notice n° 846

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