CHAUVEAU Frédéric

Fils de Jean >Chauveau et de Marie Egot, marié à Louise Mathet, sans enfant, Frédéric Chauveau militait au Parti communiste et à la CGTU. Il était membre de la commission de contrôle de la Fédération unitaire de l’Agriculture en 1929. La même année, il fut élu conseiller municipal de La Guerche. En 1936, Chauveau était avec J. Bornet*, M. Besson*, H. Monot*, un des dirigeants du rayon communiste de La Guerche.

Avant guerre, Frédéric Chauveau travaillait comme manœuvre aux Usines Delmont à La Guerche où il fut maintenu en affectation spéciale pendant la guerre. La police le décrit ainsi : "taille 1 m 67, corpulence mince (un peu voûté), cheveux châtain moyen gris ; yeux marron clair ; atteint de rhumatismes déformants aux mains et aux pieds". Elle ajoute à l’été 1941 : En novembre 1939, un rapport de la brigade de gendarmerie de La Guerche faisait connaître que Chauveau passait pour recevoir des tracts de propagande ayant pour objet de freiner la production aux Ateliers Delmont. A cette époque on ne trouva pas trace de ces tracts et depuis le début des hostilités Chauveau n’a pas attiré l’attention au point de vue politique".
Arrêté par les Allemands en même temps que Henri Monot le 23 juin 1941, il fut transféré à Bourges puis à Compiègne où il retrouva la plupart des responsables communistes du Cher.
Frédéric Chauveau fut maire de La Guerche de mai 1945 à octobre 1947 et conseiller général communiste.