LANGER Paul

Fils de Rodolf et de Thérèse, née Bais son père était serrurier, Paul Langer alla à l’école primaire, il savait lire et écrire le tchèque et l’allemand. Il épousa Aedwig le 12 février 1926 à Skrecon, localité située près de la frontière avec la Pologne où le couple habitait. Il s’engagea dans les Brigades internationales, soldat, il combattit dans la 129e Brigade, 45e Division composée de tchécoslovaques, bulgares, yougoslaves et albanais.
Après le retrait des Brigades internationales en novembre 1938, les combattants étrangers furent internés à Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales) ou à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Atlantiques) puis au camp de Gurs début 1939. Plusieurs combattants internés à Gurs participèrent à la résistance en France où dans leur pays.
Certains ont été fusillés pour actes de résistance, tels le FTPF d’origine polonaise Joseph Epstein, Stanislas Kubacki, Szlama Grzywacz, Jonas Geduldig alias Michaël Martiniuk, le hongrois Joseph Boczor, d’autres déportés, tels Artur London et Oswald Zavodsky. Rentrés dans leurs pays quelques-uns accédèrent à des responsabilités dans l’appareil d’état. Ce fut le cas des tchécoslovaques Milos Nekvasil, Evzen Baneth, du hongrois Lazlo Rajk, du roumain Milhail Florescu…
Au printemps 1939 plus de six mille membres des Brigades internationales dont Paul Langer étaient internés au camp de Gurs. Lors de son entrée au camp, sur sa fiche fut noté : « Cicatrice rectiligne 5 cm partie supérieure joue droite. Un tatouage cœur P.L. à l’intérieur bras avant droit ». Il était dans l’îlot H, baraque n° 1 du camp.