GLOUX Raymond, Mathurin, Marie

Raymond Gloux était le fils de Mathurin Gloux et de Marie Le Coroller, domiciliés à Saint-Maudan (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Il avait épousé Renée Quéro. Le couple et leur fils résidaient à Malestroit où Raymond Gloux avait été affecté en octobre 1940.

Engagé dans le réseau Action, il participa à la prise en charge d’aviateurs alliés tombés dans la région. Le 6 avril 1944, il quitta la brigade de gendarmerie de Malestroit et pris le maquis. Il défendit le camp de Saint-Marcel attaqué en force par la Wehrmacht le 18 juin 1944 à la tête d’une compagnie des Forces françaises de l’intérieur (FFI), puis se replia dans la commune voisine de Sérent, où il fut caché par la famille Josse. Le 25 juillet 1944, il fut arrêté à leur domicile avec Julien Josse et conduit à la clinique Saint-Martin de Josselin, lieu de détention, d’interrogatoire et de torture.
Le 3 août 1944, avant de quitter Josselin pour se replier vers la Poche de Lorient, les Allemands fusillèrent les sept derniers détenus de la clinique Saint-Martin, parmi lesquels se trouvait Raymond Gloux.

Raymond Gloux a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Il a été promu à titre posthume lieutenant des Forces françaises combattantes (FFC) et élevé au garde de chevalier de la Légion d’honneur. La titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1960.

Dans le Morbihan, à Josselin, le nom de Raymond Gloux est inscrit sur le monument commémoratif érigé place Saint-Martin.
Dans les Côtes-d’Armor, il figure sur le monument aux morts de Saint-Maudan et sur le monument cantonal 1939-1945 de Loudéac.