GABELLEC Adolphe, Joseph

Adolphe Gabellec était le fils d’Adolphe Marie Gabellec, marin-pêcheur, et de Radegonde Rio, ménagère. Il avait épousé Ursule Jeanne Queré et le couple était domicilié à Josselein.

Admis dans la gendarmerie en 1928, il avait été affecté dans la Garde républicaine mobile, puis à la brigade de Josselin (Morbihan). En octobre 1943, il s’engagea dans le réseau Action et rejoignit les Forces françaises de l’intérieur (FFI) au début de 1944 au sein du 8e Bataillon FFI (ORA) du Morbihan, commandé par Eugène Caro [pseudonyme dans la Résistance : commandant Eugène]. Il participa à la défense du camp de Saint-Marcel attaqué en force par la Wehrmacht le 18 juin 1944 et fut tué sur les landes de Meslan à Saint-Servan-sur-Oust lors de la dispersion qui suivit cette attaque.

Adolphe Gabellec a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Il a reçu la médaille militaire, la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil et a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1952, ainsi que la Médaille de la Résistance par décret du 23 juillet 1965, publié au JO du14 août 1965.

Dans le Morbihan, à Josselin, le nom d’Adolphe Gabellec est inscrit sur le monument commémoratif 1939-1945 érigé place Saint-Martin, sur la liste « Résistants » du monument aux morts, et sur les plaques 1939-1945 de la basilique Notre-Dame du Roncier.
À Locmiquélic, il figure sur une plaque dédiée « Aux héros de la guerre 1939-1945 morts pour la Patrie » apposée rue de la Résistance.