CHAUVIÈRE Marie-Paule, Josèphe, Henriette, Madeleine [épouse TIERSEN]

Par Éric Belouet

Née le 22 juillet 1937 à Cholet (Maine-et-Loire) ; employée de bureau ; militante jociste en Vendée, permanente de la JOCF (1960-1964) ; militante de la CSCV et du PS.

Née d’un père comptable dans une épicerie et d’une mère sans profession, tous deux catholiques pratiquants réguliers ayant participé à la Ligue ouvrière chrétienne (LOC), Marie-Paule Chauvière était la troisième de cinq enfants (trois sœurs, dont deux militantes jocistes, et un frère). Durant son enfance, elle participa quelque temps aux Âmes Vaillantes. Sur le plan scolaire, elle fréquenta l’école St-Joseph, à La Roche-sur-Yon (Vendée), et obtint le certificat d’études primaires et un CAP de coupe-couture. Elle suivit ensuite des cours de sténo-dactylo et de comptabilité et commença à travailler en 1955.
Marie-Paule Chauvière avait adhéré à la JOCF à l’âge de seize ans, encouragée par l’une de ses sœurs aînées, responsable de la fédération jociste de Vendée-Sud. Elle milita d’abord à la section Notre-Dame au sein de laquelle elle était responsable d’un groupe de « 14-17 ans » avant de se voir confier la responsabilité du secteur de La Roche-sur-Yon pour les employées de bureau. Elle devint ensuite responsable fédérale des « 14-17 ans » et présidente fédérale. Durant la période 1955-1960, l’activité professionnelle de Marie-Paule Chauvière ne fut pas sans rapport avec son engagement militant puisqu’elle occupait un emploi de secrétaire pour le compte de l’ACO et de la JOC-JOCF au sein de la Maison des œuvres de La Roche-sur-Yon.
Sollicitée par la JOCF pour devenir permanente de ce mouvement, elle quitta son emploi et assuma cette responsabilité de février 1960 à 1964, d’abord rattachée à l’équipe du Sud-Ouest puis au secrétariat national à Courbevoie. Elle fut parallèlement responsable de la branche « Écoles » puis de la branche « 14-17 ans ». Cette dernière responsabilité l’amena à écrire plusieurs articles dans la presse jociste et en particulier dans Vers l’avenir, le journal de cette tranche d’âge.
Marie-Paule Chauvière se maria le 18 juin 1965 à La-Roche-sur-Yon (Vendée) avec Gérard Tiersen*, lui-même ancien permanent jociste, et deux enfants naquirent de cette union (1968 et 1971). En 1965, elle travailla comme secrétaire à la Fédération CFDT Hacuitex mais dut quitter cet emploi après quatre mois pour raisons de santé. Avant la naissance de son premier enfant, elle fut également en 1967 secrétaire dans un cabinet d’assurances à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise). Elle reprit une activité professionnelle à partir de 1984, la famille ayant entre-temps déménagé à Bordeaux (Gironde). Elle fut ainsi successivement secrétaire dans un institut de formation puis travailla en 1985-1986 au service d’une personne paraplégique. Après un nouveau déménagement en 1986 - cette fois-ci à Nantes (Loire-Atlantique) - lié à un changement d’activité professionnelle de son mari, elle fit en 1987 un stage rémunéré de remise à niveau bureautique et, l’année suivante, travailla quelques mois comme secrétaire, d’abord à la Cité des impôts de Nantes puis dans un cabinet d’avocats. Enfin, changeant de domaine d’activité, elle travailla de 1989 à 1993 au service d’un couple de personnes âgées très handicapées à Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique).
Sur le plan militant, Marie-Paule Chauvière contribua en 1977 à la naissance de la Confédération syndicale du cadre de vie (CSCV) dans la cité des Jondelles à Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne) et en fut la responsable jusqu’en 1981. Elle reprit cet engagement en 1987 et le poursuivait encore dix ans plus tard, participant à l’union locale et à la commission « environnement ». Depuis 1994, elle était également militante du Parti socialiste au sein de la section de St-Sébastien-sur-Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article19703, notice CHAUVIÈRE Marie-Paule, Josèphe, Henriette, Madeleine [épouse TIERSEN] par Éric Belouet, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008.

Par Éric Belouet

SOURCES : Arch. JOCF( Arch. Dép. Hauts-de-Seine), 45J-4C1 (dossier de permanente). — Témoignage de l’intéressée, janvier 1997. — État civil de Cholet.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable