Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
Né le 24 décembre 1924 au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), mort des suites de ses blessures le 19 juin 1944 à Sérent (Morbihan) ; manutentionnaire ; FFI.
Serge Fercocq était le fils d’Henri Marie René Fercocq, employé de commerce, et de Lucie Henriette Delphine Duval, sans profession. Célibataire, il était domicilié chez ses parents à Cintré (Ille-et-Vilaine), où il exerçait la profession de manutentionnaire.
Engagé dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI), il se trouvait dans le camp de Saint-Marcel (Morbihan), où avaient été rassemblés trois bataillons FFI encadrés par des parachutistes SAS (Special air service) de la France libre, lorsque qu’il fut attaqué en force par la Wehrmacht le 18 juin 1944 à partir de 9 heures du matin. Après avoir livré combat durant toute la journée en infligeant de lourdes pertes aux troupes allemandes (environ 300 tués), SAS et FFI se replièrent en bon ordre vers 22 heures et se dispersèrent. Serge Fercocq fut grièvement blessé et décéda des suites de ses blessures. Son corps fut retrouvé au Coudray en Sérent le 21 juillet 944 et identifié par son père.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.
Dans le Morbihan, le nom de Serge Bercocq est inscrit sous l’orthographe « Fercoq » sur le monument aux morts 1939-1945 de Sérent.
En Seine-Maritime, au Havre, il figure sur le monument commémoratif de la Résistance et de la Déportation.
Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 183 362. — SHD, Vincennes, GR 16 P 220647. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — Patrick Andersen Bö et François Bertin, Le maquis de Saint-Marcel, éditions Ouest-France, Collections du musée de la Résistance bretonne, 1998. — Mémorial GenWeb. — État civil, Le Havre (acte de naissance) ; Sérent (acte de décès).