BAUER Otto. Pseudonymes : MANN Karl, SCHULZE Friedrich, WEBER Heinrich

Par Yvon Bourdet

Né le 5 septembre 1881 à Vienne ; mort à Paris le 4 juillet 1938 ; théoricien marxiste ; chef de la social-démocratie autrichienne et un des leaders les plus en vue du mouvement socialiste international entre les deux guerres mondiales ; secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères (21 novembre 1918 — 26 juillet 1919).

Otto Bauer était issu d’une riche famille juive originaire de Bohême qui comptait des hommes de loi et des hommes d’affaires. Son père possédait une usine de textile. Il fut un lycéen studieux à Reichenberg (Libérec), très attaché à ses parents. Très tôt il manifesta des dons exceptionnels ; il n’avait que dix ans lorsqu’il composa un drame en cinq actes : La Fin de Napoléon (édité après sa mort, en 1948). Il s’enthousiasma pour les langues anciennes et traduisit en allemand une tragédie grecque. Outre le tchèque que ses parents parlaient couramment, il apprit le français et l’anglais. Plus tard, pour mettre au point son livre sur les nationalités de l’Empire austro-hongrois, il apprit également le serbe et, enfin, le russe durant sa captivité. Avant la fin de ses études secondaires, il s’intéressa au marxisme et aux discussions soulevées par le révisionnisme de Bernstein. La lecture du Capital fit sur lui une très profonde impression. Il s’aperçut que « c’est avec les souffrances et les privations des uns que la propriété privée permet l’accroissement de la richesse et la brillante culture des autres ». Le Capital de Marx ne lui parut pas alors être un livre de science, mais « une fresque historique, haute en couleur, qui nous émouvait et nous saisissait en nous apprenant à aimer et à haïr, à vouloir et à nier » (« L’Histoire d’un livre », article paru en 1908, dans la Neue Zeit). Tout en étudiant la philosophie classique (ce qui lui permit de suivre et de critiquer le mouvement néo-kantien), il fit des études de droit et d’économie à l’université de Vienne et passa son doctorat. Il put ainsi s’intéresser aux publications relatives aux crises économiques et aux théories de la valeur. À vingt-trois ans, il se sentit assez familier de ces matières pour envoyer à Kautsky un article sur « La théorie marxiste des crises économiques » qui fut publié dans la Neue Zeit. Kautsky fut très intéressé par l’envoi de ce jeune homme avec lequel il entretint une correspondance suivie et qui devint un collaborateur régulier de la Neue Zeit Fritz Àdler rapporte que Kautsky disait, à cette époque, alors qu’Otto Bauer n’avait pas terminé ses études universitaires : « C’est ainsi que je me représente le jeune Marx » (Discours de F. Adler, au Columbarium du Père-Lachaise, in Der sozialistische Kampf, juillet 1938, p. 84). De son côté, dans son autobiographie, Julius Braunthal témoigne qu’en 1905 — alors qu’il n’avait que vingt-quatre ans — « la renommée d’Otto Bauer comme (le) penseur le plus savant et le plus lucide » de la social-démocratie autrichienne « était bien établie » (Auf der Suche nach dem Millenium, Vienne, 1964. p. 79). C’est à ce titre qu’il fut chargé par Victor Adler d’écrire une étude marxiste sur la question des nationalités. Cet ouvrage de cinq cents pages, qui est resté un classique de l’austro-marxisme, fut composé en quelques mois et parut en 1907. La même année, aux élections de mai, le parti social-démocrate — qui avait une douzaine de députés obtint quatre-vingt-sept élus. Otto Bauer fut choisi comme secrétaire parlementaire. Ce n’était pas un mince travail, car ces députés étaient de nationalités et de cultures différentes ; il dut leur fournir de la documentation et même parfois rédiger en allemand les discours de quelques-uns. La même année 1907, il fonda, avec Adolf Braun et Karl Henner, la revue théorique mensuelle Der Kampf (Le Combat), dont il fut, avant 1914, le véritable directeur et dans laquelle il devait, en trente ans, écrire plus d’une centaine d’articles, parfois sous divers pseudonymes : Karl Mann, Friedrich Schulze, Heinnch Weber. Bientôt sa réputation franchit les frontières de l’Autriche et il fut désigné comme rapporteur du congrès de la Deuxième Internationale qui aurait dû se tenir à Vienne en août 1914.
En 1913, Otto Bauer perdit sa mère. L’année suivante il épousa Hélène Gumplowicz, précédemment mariée avec Max Landau dont elle avait eu deux enfants. Après la déclaration de guerre, il fut envoyé sur le front russe, où il fut fait prisonnier le 23 novembre 1914. Il fut envoyé en Sibérie, dans un camp réservé aux officiers. Il put étudier, avec le russe, l’économie, le droit, la philosophie et les mathématiques. Plus tard, fatigué par la vie agitée de parlementaire, il devait regretter ce temps de captivité pendant lequel il avait pu étudier en toute tranquillité (lettre à Kautsky, du 25 novembre 1919).
Après la révolution russe de février 1917, Victor Adler intervint pour obtenir la libération d’Otto Bauer qui retrouva Vienne en septembre. Contrairement à Kautsky et à Victor Adler qui avaient pris parti pour les mencheviks, Otto Bauer avait d’abord opté pour les socialistes internationalistes dirigés par Martov. II trouvait que les mencheviks se fourvoyaient dans une « politique impossible » : craignant que si le prolétariat se montrait trop exigeant, il ne suscite un Cavaignac, les mencheviks avaient « proposé de jouer eux-mêmes le rôle de Cavaignac », ce qui avait « fait fuir les masses vers les bolcheviks et ruiné, par la même occasion, la position des socialistes révolutionnaires » (lettre à Kautsky du 28 septembre 1917). Toutefois, après le succès de la révolution bolchevique, Otto Bauer estima toujours — et jusqu’à la fin de sa vie — que toute attaque contre elle était « injuste et inopportune » : injuste, parce que, pour apprécier « le terrorisme » ou la famine, il fallait tenir compte des conditions historiques et économiques de la Russie ; inopportune, parce que ces attaques renforçaient le camp des capitalistes.
Lorsque, en novembre 1918, l’Empire austro-hongrois s’effondra, Otto Bauer — qui, depuis son retour, devait se tenir dans l’ombre et écrire sous pseudonyme, car, s’il n’était plus prisonnier, il n’était pas démobilisé — joua tout de suite un rôle de premier plan. Après la mort de Victor Adler, le 11 novembre, il fut, pendant huit mois, secrétaire d’État aux Affaires étrangères. Il ne fut pas très heureux dans cette fonction. D’une part, après le démantèlement de l’Empire multinational, il estimait que la minuscule Autriche de langue allemande était trop petite pour être libre toute seule et qu’il fallait parachever la révolution de 1848 en supprimant la division de la grande nation allemande entre Habsbourg et Hohenzollern. Pour imposer cet Anschluss pacifique qui, espérait-il, donnerait naissance à un grand ensemble socialiste, Otto Bauer s’appuyait sur le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, cher à Wilson. Mais Clemenceau ne voulait admettre que l’Allemagne, malgré la perte de l’Alsace et de la Lorraine, se retrouvât plus forte après qu’avant sa défaite. On donna donc satisfaction au président américain sur le plan des principes : l’Autriche avait droit à l’autodétermination, mais un autre article du traité stipulait que l’Anschluss ne pouvait se faire qu’avec l’accord de la Société des Nations. Ainsi, en fait, le rattachement à l’Allemagne était subordonné à l’agrément de la France, puisque l’autorisation de la S.D.N. devait être donnée à l’unanimité. Le président des États-Unis ne s’aperçut pas (ou feignit de ne pas s’apercevoir) de la contradiction existant entre l’affirmation du principe et les conditions de réalisation. Elle n’échappait point, en revanche, à Otto Bauer qui démissionna le 26 juillet 1919. Toutefois, il resta jusqu’en octobre président de la commission de socialisation créée le 14 mars 1919, avec rang de secrétaire d’Etat.
S’il avait ainsi échoué sur ce plan, Otto Bauer avait réussi à empêcher les communistes de prendre le pouvoir en Autriche, mais ce « succès » lui a été amèrement reproché. On a, en effet, prétendu que la révolution de type bolchevique avait été arrêtée « dans les rues de Vienne » (Pravda du 9 avril 1919), au printemps de 1919, les soviets de Hongrie et de Bavière n’ayant pu se donner la main. Si le maillon autrichien n’avait fait défaut, ajoutait-on, la révolution en chaîne aurait gagné toute l’Europe. A plusieurs reprises, et notamment dans sa célèbre lettre à Bela Kun du 16 juin 1919, Otto Bauer a expliqué que, pour des raisons politiques, économiques et militaires, la prise de pouvoir par les communistes en Autriche aurait immédiatement provoqué la contre-révolution partout et notamment en Autriche. Bien que les documents d’archives depuis peu accessibles aux historiens apportent une confirmation aux craintes d’Otto Bauer, il n’en reste pas moins qu’on ne peut déterminer a priori ce qui se serait effectivement passé si son point de vue ne l’avait pas emporté. C’est pourquoi la polémique sur ce point reste ouverte, étant toutefois entendu qu’à ce moment-là ce fut l’action de Friedrich Adler contre les communistes qui fut déterminante, étant donné le prestige dont il jouissait auprès des conseils ouvriers de Vienne.
Quoi qu’il en soit, l’opposition d’Otto Bauer à l’emploi de la méthode bolchevique en Autriche n’était pas fondée sur une condamnation morale de cette méthode. Bauer affirmait, contre Kautsky par exemple, que Lénine et Trotsky avaient eu raison d’avoir recours à la violence, mais il estimait que l’Autriche, compte tenu de sa situation géographique et des conditions économiques et sociales, devait emprunter une autre voie, qu’Otto Bauer a décrite avec précision à plusieurs reprises et notamment en 1919 dans sa brochure Der Weg zum Sozialismus (La Marche au socialisme) qui fut traduite en français, en italien et en néerlandais. Dans les pays industriels développés, Otto Bauer préconisait, en effet, une révolution politique par un processus lent de socialisation qui transformerait de fond en comble les rapports de production et les relations entre les hommes. Une prise de pouvoir purement politique par un putsch de type blanquiste n’était, selon lui, qu’une révolution de palais qui ne brisait pas la domination de classe ; elle n’aboutissait, selon Bauer, qu’à un changement sans grande importance dans le personnel dominant, ce n’était pas une révolution sociale. Toutefois, la violence conservait un rôle dans le processus révolutionnaire selon Bauer. Lorsque la classe dominante s’apercevrait que le mécanisme de la prise lente du pouvoir par la classe ouvrière aboutirait bientôt inexorablement à « l’expropriation des expropriateurs », elle interviendrait brutalement pour interrompre la progression de sa paralysie par les instruments démocratiques et instaurerait, par exemple, le fascisme. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, précisait Bauer, la classe ouvrière devait intervenir par les armes pour préserver ses conquêtes et leurs possibilités de développement. Otto Bauer fit adopter cette théorie de la violence défensive au célèbre congrès de Linz (1926).
En fait, l’application de ce principe fut malaisée. La bourgeoisie autrichienne sut adapter sa tactique à celle de la social-démocratie : au lieu d’interrompre brutalement les institutions démocratiques, elle appliqua elle-même la tactique de la contre-révolution lente. Aucune des entorses aux règles démocratiques prise isolément ne paraissait justifier une insurrection armée ouvrière, mais l’ensemble de ces mesures aboutit à l’instauration de l’ austro-fascisme et lorsque l’organisation paramilitaire des socialistes (le Schutzbund) déterra ses armes en février 1934, il était trop tard et les ouvriers furent vaincus. Otto Bauer dut quitter l’Autriche. Il s’installa d’abord à Brno en Tchécoslovaquie, puis, en 1938 il se réfugia à Paris où il mourut, dans la nuit du 3 au 4 juillet, d’une crise cardiaque.
Beaucoup estiment qu’Otto Bauer ne peut être jugé d’après cet échec politique qui, pour une large part, fut déterminé par l’action de forces européennes sur lesquelles l’Autriches n’avait que peu de prise. De ce fait, insistent-ils, l’intérêt de ce qu’il a écrit devrait être maintenant apprécié indépendamment de ces circonstances historiques. D’autres ajoutent que ses « théories » ne peuvent être séparées de l’application qui en fut faite dans la capitale autrichienne administrée par les socialistes. Vienne la Rouge, comme on disait alors, par l’audace et l’étendue de ses réalisations sociales, fut pour les uns un modèle admirable, pour les autres un objet de stupéfaction et de scandale. (Voir, par exemple, le livre de Jérôme et Jean Tharaud : Vienne la Rouge, Paris, 1934, 254 p.)
Quoi qu’il en soit, tous les témoins s’accordent pour reconnaître en Otto Bauer une personnalité exceptionnelle. Bien qu’il fût toujours sur la réserve, secret, distant, voire d’une ironie mordante, il exerçait par son intelligence supérieure et ses dons d’exposition une étrange fascination sur ses amis et même sur ses ennemis. Mais sa lucidité semble avoir été, pour lui, un handicap dans l’action. Et Ernst Fischer a évoqué a propos d’Otto Bauer, irrésolu dans les instants dramatiques, le personnage d’Hamlet qui succombe sous le rôle que lui assigne la fatalité historique (« Gespräch mit Otto Bauer » in : Weg und Ziel, no. 7/8, 1968, p. 374).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article197360, notice BAUER Otto. Pseudonymes : MANN Karl, SCHULZE Friedrich, WEBER Heinrich par Yvon Bourdet, version mise en ligne le 28 novembre 2017, dernière modification le 24 octobre 2018.

Par Yvon Bourdet

ŒUVRES :
A. — Principaux ouvrages d’Otto Bauer : Die Nationalitätenfrage und die Sozial-demokratie (La Question des nationalités et la social-démocratie), Vienne, 1907, VIII-500 p. Réédité en 1924, Die œsterreichische Revolution (La Révolution autrichienne), Vienne, 1923, IV, 294 p. Réédité en 1965. —Der Kampf um Wald und Weide (La Lutte pour la forêt et le pâturage). Études sur l’histoire et sur la politique agraires de l’Autriche, Vienne, 1925, 244 p. — Kapitalismus und Sozialismus nach dem Weltkrieg (Capitalisme et socialisme après la guerre mondiale), Vienne, 1931, 226 p. La suite annoncée de ce livre nJa jamais paru, la police ayant dispersé les notes d’Otto Bauer après février 1934. — Zwischen zwei Weltkriegen ? (Entre deux guerres mondiales ?) Sur la crise économique mondiale, la crise de la démocratie et du socialisme, Bratislava, 1936, 355 p. — Die illegale Partei (Le Parti clandestin), Paris, 1938, 203 p. Ouvrage publié après la mort d’Otto Bauer par Friedrich Adler.
Otto Bauer publia, en outré, quarante brochures dont on trouvera les titres dans Otto Bauer et la Révolution, Paris, EDI, 1968, pp. 285-287, ainsi qu’une centaine d’articles, principalement dans la Neue Zeit et dans le Kampf. On pourra lire également dans Otto Bauer et la Révolution la liste des études qui lui ont été consacrées (pp. 290- 293). On se contentera de citer ici les textes traduits en français et les ouvrages sur Otto Bauer parus depuis 1968. Il convient toutefois, parmi les ouvrages antérieurs, de faire une place à part à la biographie établie par Julius Braunthal en tête de ses morceaux choisis d’Otto Bauer (Otto Bauer, eine Auswahl aus seinem Lebenswerk), Vienne, 1961, pp. 9-101.
B. — Textes traduits en français : « Intervention au congrès de Copenhague 1910 », in Le Mouvement socialiste, no. 224, octobre 1910. — La marche au socialisme, Paris, 1919, 71 p. — trad. par F. Caussy de : Der Weg zum Sozialismus, Wien, 1919. — Intervention à la Conférence des trois Internationales, Berlin. Édité en français, à Bruxelles, en 1922, pp. 93-107. — Le « Cours nouveau » dans la Russie des soviets, Bruxelles, 1923, 48 p. Trad. par Bracke de Der « neue Kurs » in Sowjetrussland, Wien, 1921. — Le Socialisme, la Religion et l‘Eglise, Bruxelles, 1928, 188 p. Trad. de Sozialdemokratie, Religion und Kirche, Wien, 1927. — Stabilisation capitaliste et réformisme, in : La Nouvelle Revue socialiste, 3e année, no. 1 (1928) pp. 5-15, — L’Insurrection des travailleurs autrichiens, Bruxelles, 1934, 64 p. Trad. de Der Aufstand der œsterreichischen Arbeiter, Prague, 1934. — La Cherté de la vie. Rapport pour le congrès manqué de l’internationale (1914) publié par Georges Haupt dans Le Congrès manqué, Paris, 1965, pp. 161-191, — L’Histoire d’un livre (Sur le Capital de Marx), Série S 11, Cahiers de l’I.S.E.A., juin 1967 pp. 177-197. Trad. de « Die Geschichte eines Buches » (Die Neue Zeit), 1908. — La Lutte pour le pouvoir. Trad. par Claudie Weill de Der Kampf um die Macht, Wien, 1924. Dans Otto Bauer et la Révolution, pp. 131-164, qui contient également d’importants extraits (pp. 169-283) du livre de Bauer : Entre deux guerres mondiales ?.
C. — Ouvrages concernant Otto Bauer, parus depuis 1968 : Leser (Norbert), Zwischen Reformismus und Bolschewismus (Entre le réformisme et le bolchevisme), Vienne, 1968, 600 p. L’auteur oppose longuement les positions de Bauer à celles de Renner, en prenant parti pour ce dernier.—Reimann (Viktor), Zu gross für Œsterreich (Trop grand pour l’Autriche), Vienne, 1968, 415 p. L’auteur oppose, en diptyque, Seipel et Bauer en lutte pendant la première république autrichienne. — Fischer (Heinz), Zum Wort gemeldet : Otto Bauer (Otto Bauer a la parole), Vienne, 1968, 397 p. Recueil des principaux discours d’Otto Bauer au Parlement, de 1919 à 1932. — Ackermann (Manfred), Rede über Otto Bauer (Sur Otto Bauer, discours remanié), Vienne, 1969,35 p. — Leichter (Otto), Otto Bauer, Tragödie oder Triumph, Vienne, 1970, 395 p.

SOURCES : 72 lettres d’Otto Bauer à Karl Kautsky dans les Archives Kautsky à l’Institut International d’Histoire sociale d’Amsterdam (K.D. II. 463-534, 1904- 1931). Il y a également, dans les Archives Adler à Vienne, des lettres, non encore répertoriées, d’Otto Bauer à Victor et à Friedrich Adler.

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