FISCHL Hans

Après avoir fait de brillantes études classiques à l’Université de Vienne, Hans Fischl s’engagea dans le mouvement social-démocrate. En 1918 il entra à la direction des réformes du ministère de l’Éducation et devint l’un des plus proches collaborateurs du grand réformateur scolaire Otto Glœckel qui, d’abord comme ministre de l’Éducation, puis comme président du conseil scolaire de la ville de Vienne (Stadtschulrat), réalisa dans renseignement des réformes démocratiques audacieuses pour l’époque. Licencié par les austrofascistes, en 1934, Fischl émigra en 1938, après l’Anschluss, d’abord à Cuba, ensuite aux États-Unis où il vécut dans la misère. En 1946, il revint en Autriche, et reprit du service dans le « Stadtschulrat » où il fit figure de « grand vieil homme », exerçant des fonctions de conseiller et de « conscience politique » auprès des dirigeants de l’autorité scolaire. En effet, jusque dans son grand âge, Fischl professa des idées considérées comme « extrémistes » par ses amis politiques et par ses supérieurs. Même après sa retraite en 1949, il ne pouvait s’empêcher d’assister aux séances quotidiennes du Stadtschulrat, où ses critiques continuèrent à produire leur effet.
Dans plusieurs ouvrages, Fischl a exposé ce que fut son activité et celle de son maître Glœckel.