Par Bruno Sokoll
Né le 13 décembre 1912 à Vienne ; pendu le 24 juillet 1934 ; militant des jeunesses socialistes.
Fils d’ouvrier, Josef Gerl connut la misère dans son enfance. Après avoir terminé son apprentissage d’orfèvre, il fut licencié et ne put retrouver du travail. Il adhéra alors aux Jeunesses socialistes et au Schutzbund (Ligue de protection républicaine) et fut un des combattants du 12 février 1934. Après la dissolution des organisations ouvrières, Gerl rejoignit les nombreux socialistes et communistes qui se regroupèrent dans le Schutzbund autonome devenu clandestin.
Accusés d’avoir comploté le sabotage d’un train, Gerl et l’un de ses amis furent arrêtés en juillet 1934. Mis au secret, torturé, il fut condamné à la peine de mort le 24 juillet et exécuté trois heures plus tard après que le chancelier Dollfuss et le ministre de la Justice, Schuschnigg eurent refusé sa grâce. Courageusement, il marcha à la potence et ses derniers mots furent « Vive la liberté ! ». Le lendemain, 25 juillet, le chancelier Dollfuss était assassiné par un commando national-socialiste.
Par Bruno Sokoll
SOURCE : Die Idee steht mir hœher als das Leben. Ein Buch über Josef Gerl und seine Freunde (L’idéal m’est plus cher que la vie. Un livre sur Josef Gerl et ses amis), Karlsbad, 1935. 84 p.