CHEDEAU Roger-Henri

Fils d’un voyageur de commerce, Roger-Henri Chedeau entra aux chemins de fer du PO le 3 mars 1919. Il travailla d’abord à la gare de Saint-Sauvaise (Nièvre) puis, à partir de 1934, aux Ateliers de l’entretien 9 boulevard Masséna à Paris (XIIIe arr.) où il exerça le métier de ferreur.
Signalé, en 1924, comme appartenant à l’Union anarchiste française, Chedeau fut soupçonné de mener « une active propagande en faveur du journal Le Libertaire » et de chercher à « fonder un groupe anarchiste à Nevers ». En février 1934, il assista à un congrès anarchiste organisé à Montluçon par l’anarchiste Muller. En 1937, il figura sur une liste saisie chez Fernand Planche, suite aux attentats de l’Étoile. Est-ce à cette occasion qu’un ancien employé du chemin de fer d’Orléans – s’agit-il du même militant ? – fut signalé par le procureur de la République d’Issoudun comme ayant été arrêté pour faits insurrectionnels à Paris ? Roger-Henri Chedeau était toujours en contact, en 1938, avec Georges Chéron et passait pour un lecteur assidu du Libertaire.
Il semble avoir cessé ses activités en faveur de l’anarchisme en arrivant dans la région parisienne. En janvier 1944, il fut nommé archiviste du syndicat Paris-Sud-Ouest lors de son congrès tenu 39 rue Buffon à Paris (Ve arr.).
Marié en 1925 à Paris (XXe arr.) avec Alice Bourdeau et père d’un enfant, il occupa pendant de nombreuses années un logement situé 46 rue Antoine, Marie Collin à Vitry-sur-Seine.