MÜNICHREITER Karl

Né le 27 septembre 1891 à Vienne ; pendu le 14 février 1934 ; dirigeant du « Schutzbund ».

Marié et père de trois enfants, Karl Münichreiter gagnait sa vie comme cordonnier. Dès sa jeunesse, il adhéra au socialisme ; il se montrait partisan convaincu d’une République d’Autriche.
Alors qu’en 1923 les Heimwehren cherchaient, sous la direction de certains aristocrates notamment, à conquérir le pouvoir, il adhéra au « Schutzbund » (Ligue de protection républicaine) et en devint le dirigeant pour le XIIIe arr. de Vienne (Hietzing).
Lors des combats de février 1934, il fut blessé, fait prisonnier et conduit dans un hôpital. En dépit de ses graves blessures à l’épaule et à la hanche, on le fit comparaître le 14 février devant le conseil de guerre. Il fut condamné à la peine de mort par pendaison. Son recours en grâce fut rejeté et, trois heures plus tard, il était conduit au gibet. Lorsque le bourreau lui mit la corde au cou, il cria : « Vive la social-démocratie ! Vive la liberté ! »
Münichreiter était le premier des neuf condamnés à la peine de mort par pendaison à la suite des combats de février 1934. Les autres se nommaient : Ahrer, Bulgari, Hois, Rauchenberger, Stanek, Swoboda, Georg Weissel, Koloman Wallisch.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article197594, notice MÜNICHREITER Karl, version mise en ligne le 23 avril 2019, dernière modification le 25 mars 2019.
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