STRASSER Ferdinand

Né le 3 avril 1901 à Krems-am-Donau, en Basse-Autriche ; exécuté par les nazis le 30 septembre 1943 ; militant communiste.

Fils d’un cheminot et d’une ouvrière de la manufacture des tabacs qui éleva avec difficulté treize enfants, Ferdinand commença des études, mais il dut bientôt abandonner l’école et rechercher un emploi dans une entreprise. Il rejoignit le Parti social-démocrate. Son activité et ses connaissances lui valurent d’être élu maire-adjoint de son lieu de résidence, Sankt-Pœlten.
En février 1934, il se porta à la tête des combats sur la Traisen, rivière proche de Sankt-Pœlten. Après la défaite, il risquait d’être traduit devant un conseil de guerre et d’être condamné à la peine de mort. Aussi s’enfuit-il ; il se réfugia en Tchécoslovaquie où il adhéra au Parti communiste. Peu de mois après, il se rendit en U.R.S.S. En 1937, il revint en Autriche, à Krems, où se trouvait sa famille. Il reprit ses activités politiques et milita dans la clandestinité pour le Parti communiste. Il fut arrêté et ne fut relâché que lors de l’amnistie générale de mars 1938. Il exerça alors l’emploi de comptable dans une scierie et milita dans l’organisation de résistance des cheminots. Membre du Comité central du Parti communiste clandestin, il fut arrêté en 1941, accusé de haute trahison et condamné à la peine de mort ; il fut exécuté le 30 septembre 1943.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article197731, notice STRASSER Ferdinand, version mise en ligne le 23 avril 2019, dernière modification le 10 avril 2019.

SOURCES : Dokumentationsarchiv des œsterreichischen Widerstandes, Wien.

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