BONTEMPI Raymond, Arsène, Ludovic

Fils de Simon Ludovic Bontempi, livreur, et de Marie Tissier, sans profession, Raymond Bontempi vivait en 1943 avec Andrée Jacquier, le couple était domicilié 5 rue Fortin à Puteaux (Seine, Hauts-de-Seine). Il a été interpellé le 30 juin 1942 par des inspecteurs de la BS2. Il fut sommé de s’expliquer sur le fait qu’il hébergeait Gilbert Bacot. Raymond Bontempi le logeait à la demande de son beau-père André Lecler artisan tourneur qui l’employait.
Raymond Bontempi n’était pas membre du Parti communiste, il avait été membre du syndicat des cochers-chauffeurs CGT, son adhésion expliqua-t-il « était nécessaire pour me permettre de m’assurer dans de bonnes conditions ». Il affirma n’avoir jamais pensé qu’il « pouvait se livrer à une activité répréhensible. » Il ignorait sa participation aux actions du Parti communiste, il savait qu’il avait travaillé avec son beau-père aux usines Bloch à Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine).
Par courrier en date du 7 juillet 1942, le Commandant de la Police de sûreté et des SD Langner indiqua à la Direction des renseignements généraux que rien ne s’opposait à la libération de Raymond Bontempi. Lors de son interrogatoire Gilbert Bacot disculpa Bontempi, il « ne peut être impliqué dans cette affaire n’étant nullement au courant de mes agissements ». Le 8 août 1942, Raymond Bontempi a été relaxé.

Il s’était marié le 17 décembre 1955 à Montreuil avec Lætitia Sacconi.