CHEVAILLER René

Son père Jean Chevaller a donné son nom à une rue de Lyon. Une plaque honore ce militant ouvrier, résistant lyonnais, né le 2 novembre 1904 à La Pacaudière (Loire), exécuté au fort de la Duchère le 19 février 1944. Il vivait 14bis rue de Nice.
Il avait été pris en charge après la mort de son père par un institut, la villa l’Ermitage à Villeneuve-Loubet, à la pédagogie innovante sous l’influence de Célestin Freinet).
Il effectua son service militaire au 99e Régiment d’infanterie, régiment historique de la région lyonnaise bénéficiant d’un dispositif particulier mis en place par Chaban-Delmas, suite à "l’affaire Speidel", pour que les fils de fusillés n’aillent par faire leur service en Allemagne sous commandement OTAN et Ouest allemand.

René Chevailler adhéra au Parti communiste en 1951 et entra au comité fédéral communiste du Rhône en 1956. Secrétaire de la section de Villefranche-sur-Saône (Rhône), il entra au secrétariat fédéral en 1957, en dernière position des cinq secrétaires, le premier étant Jean Cagne.
Il fut le plus jeune conseiller municipal de Lyon en 1958.
Permanent en 1961, il avait suivi une école centrale d’un mois et un stage d’éducation de deux mois. Il fut responsable de l’organisation, puis de la propagande. La liste de la direction fédérale établie après la conférence fédérale de mai 1965 le signale comme ayant suivi un stage d’un an, ce qui correspond en fait à la durée d’un séjour à l’université de Moscou.
Il figurait encore au secrétariat fédéral du Rhône en 1968, en deuxième position derrière Jean Capievic. Il fut candidat aux élections législatives en 1978. Il resta au comité fédéral jusqu’au début des années 2000, mais en 1993, il avait passé la main à Louis Lévêque dans le 8e arr.
Il était marié et père d’un fils (mort avait lui) et d’une fille.