LE SAUZE Jules, Marie

Jules Le Sauze était le fils d’Yves Joseph Le Sauze, journalier, et de Marie Louise Furic, ménagère. Célibataire, il exerçait la profession de cultivateur à Quimperlé.

Interné à l’école Sainte Barbe du Faouët (Morbihan) où siégeait une cour martiale, il y fut interrogé, torturé et condamné à mort de façon expéditive.
Le 11 juillet 1944, il fut sorti brutalement du sous-sol de l’école Sainte Barbe et emmené à Querrien (Finistère) où il fut exécuté dans un chemin creux du village de Kerstang-Combout, en même temps que Jean Caignec, Louis Christien, Vincent Hello, François Quintrix et un inconnu.

Son acte de décès n’ayant pas été enregistré sur les registres de l’état-civil de Querrien, cette omission a été réparée par un jugement du tribunal civil de Quimperlé (Finistère) rendu le 25 janvier 1945 et transcrit en mairie de Querrien le 6 mars 1945.

Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Dans le Finistère, le nom de Jules Le Sauze est inscrit sur le monument commémoratif élevé en 1967 à Querrien sur le lieu de son exécution.
Dans le Morbihan, il figure sur la liste « Fusillés » du monument aux morts de Lanvénégen dont sa famille était originaire.