Par Louis Botella
Machiniste de théâtre ; syndicaliste CGT de Paris.
Depuis mai 1911 au moins, C. Lamarre était le secrétaire du syndicat CGT des machinistes accessoiristes de la Seine. En septembre de la même année, un syndicat national pour cette profession fut constitué et C. Lamarre en devint son premier secrétaire général.
En mai 1912, il démissionna de ses fonctions ; il fut alors remplacé par L. Legris..
Le 28 décembre 1912, il fut condamné, à la suite d’une dénonciation – dont l’un des deux accusateurs revint par la suite sur son accusation - à deux ans de prison pour “vol de registres”, peine confirmée par la cour d’appel puis annulée par la Cour de cassation. Incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) et ayant toujours clamé son innocence, C. Lamarre, après un séjour à l’hôpital Cochin, fut mis en liberté provisoire le 25 mars 1913. Il devait repasser en jugement à la cour d’assises de Versailles. Fut-il innocenté ou condamné définitivement.
Par Louis Botella
SOURCE : La Bataille syndicaliste quotidienne, 11 mai 1911-26 mars 1913 (BNF Gallica).