PEREZ Max, Marcel, Ernest, René

Par Jacques Defortescu

Né le 19 aout 1922 à Petit-Quevilly, mort le 19 septembre 1984 à Paris ; militant communiste et syndical CGT de la région elbeuvienne (Elbeuf).

Max Perez
Max Perez

Fils de Lucien Pérez, conducteur automobile, puis commerçant au café des Alliés à Pont-Audemer, et de Albertine Boitout, ouvrière du textile chez Fraenckel à Elbeuf. Max Perez eut des grands parents qui s’exilèrent sous le régime franquiste, et qui influencèrent vraisemblablement sa vie.
Après un apprentissage de CAP pâtissier, puis de cuisinier dès quatorze ans, il rentra dans la marine marchande au Havre comme cuisinier.
Il devint ouvrier dans le bâtiment et subit un grave accident de travail en 1952. Electrocuté par une grue avec une chute de plusieurs mètres sur un chantier de construction du Prisunic d’Elbeuf, il fut opéré d’une fracture du crâne et hospitalisé pendant 18 mois à l’hôpital Lariboisière à Paris. Très handicapé par cet accident, il fut embauché et devint chef d’atelier chez STREFF.
Vers 1958, Max Perez adhéra au Parti communiste français. En 1957, en rentrant chez Kléber-Colombes à Elbeuf, il rejoignit la CGT, magasinier, il devint de 1965 à 1969 secrétaire du syndicat CGT il fut également secrétaire du CE et organisa les noëls des enfants du personnel, les colonies de vacances, l’activité culturelle et la cantine.
Conseiller prud’hommes, il fut élu membre du secrétariat de l’Union Locale CGT D’Elbeuf de 1964 à 1968.
Il engagea une procédure contre les HLM d’Elbeuf suite à la mort accidentelle par le monoxyde de carbone de Marcel Luisin le 18 juin 1967. Cette même année, une autre famille composée des parents et de trois enfants décéda dans les mêmes conditions. Ces actions permirent la condamnation des HLM d’Elbeuf et surtout fut à la base d’une nouvelle loi, obligeant les sociétés d’HLM à mettre en conformité les bouches d’aération des appartements.
Sa fille Claudine, dit de lui : « il a été particulièrement heureux d’être un militant, il était acharné, très combatif, il ne ménageait pas son temps et sa santé. Il se rendait partout avec sa petite motocyclette orange par tous les temps, il n’avait pas le droit de conduire du fait de son accident. Ayant quitté ma mère en 1969, avec sa nouvelle compagne qui était comme lui communiste, il avait trouvé son alter égo. »
Max Pérez est décédé le 19 septembre 1984 à Paris, il avait eu trois enfants de son mariage le 4 février 1946 avec Andrée Dambry : Guy né le 17 septembre 1956 décédé en 2016, Claudine née le 15 juillet 1946, Michel né le 9 octobre 1947, tous les trois nés à Elbeuf.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article198467, notice PEREZ Max, Marcel, Ernest, René par Jacques Defortescu, version mise en ligne le 24 décembre 2017, dernière modification le 23 février 2021.

Par Jacques Defortescu

Max Perez
Max Perez

SOURCES : Renseignements fournis par sa fille Claudine Simon/Pérez en décembre 2017. — Notes de Serge Laloyer.

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