CHIAPPERO Jauffret, Michel

Fils de Giovanni Chiappero, terrassier né à Bagnolo (Italie), et de Caterina Maurino, sans profession née égalementà Bagnolo (Italie), domiciliés à Aix-en-Provence, Jauffret Chiappero fréquenta l’école primaire publique jusqu’à l’âge de douze ans et obtint le certificat d’études primaires. Il fréquentait le patronage Saint-Joseph, à Aix. Il devait faire une année d’enseignement supérieur mais des raisons de santé (infection intestinale, fièvre typhoïde) l’en empêchèrent. À l’âge de treize ans, il devint apprenti menuisier, puis commença à travailler comme ouvrier. Vers 1939, il adhéra à la JOC et à la CFTC.

En 1943, Jauffret Chiappero fut envoyé dans un Chantier de jeunesse à Poligny (Jura), puis, selon son témoignage, fut réquisitionné pour travailler à Toulon (Var).

Revenu à Aix à la Libération, toujours militant jociste, il travaillait comme menuisier dans l’entreprise Lérida avant de devenir permanent de la JOC en août (ou octobre, selon les sources) 1944. Il n’assuma cette fonction que jusqu’au 20 novembre 1944. Il se maria à Aix-en-Provence le 13 septembre 1946 avec Paulette Servel*, permanente de la JOCF de 1944 à 1946 (décédée en 2001). Le couple eut trois fils, dont un décédé à l’âge de vingt ans. Jauffret Chiappero milita au MPF avec son épouse, laquelle organisait également des réunions d’ACGF à leur domicile.

Il était, en juillet 1953, président du syndicat CFTC du Bois d’Aix-en-Provence et également membre du bureau de l’Union locale CFTC de cette ville.

À l’âge de trente ans, il changea de métier et devint carreleur. Vingt ans plus tard, il passa contremaître jusqu’à son départ à la retraite en 1983.
En 2007, il vivait à Aix-en-Provence et écrivait des poèmes. L’un d’entre eux, intitulé Alphonse, est un hommage à Alphonse Garelli* (successivement militant de la JOC, du MPF, du MLP et du PCF), avec lequel Jauffret Chiaperro avait milité et dont il semble avoir été proche.