DESPRÈS Marthe, Célina [née PÉNELOUX]

Fille de Michelin Péneloux, menuisier, et de Marguerite Roubeix, sans profession Marthe Péneloux épousa Marcel Desprès le 27 août 1927 à La Courtine. Le couple et leurs deux enfants vivaient dans un ensemble des Habitations à Bon Marché (HBM) 54 quai du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt (Seine, Hauts-de-Seine). Militante communiste et du Comité mondial dcontre la guerre et le fascisme.
Par le décret-loi du 26 septembre 1939, le gouvernement ordonnait la dissolution du parti communiste et son activité. Marthe Desprès continua de militer, elle collait avec d’autres militants des papillons, distribuait des tracts dans les HBM. 
Le 11 octobre 1940, des policiers du commissariat de la ville l’interpellèrent, l’admonestèrent mais la laissèrent en liberté. Nouvelle interpellation le 26 juin 1941 pour « distribution de tracts communistes ». Incarcérée le jour même à la prison de la Roquette, elle était internée le 16 septembre 1941 au camp de Châteaubriant (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), puis à celui de La Lande à Monts (Indre-et-Loire).
Elle tenta de s’évader le 23 juillet 1943, elle comparut devant le tribunal correctionnel de Tours qui la condamna à quinze jours de prison. La peine fut ramenée à dix jours par la Cour d’appel d’Orléans. Le préfet d’Indre-et-Loire demanda qu’elle ne soit pas reconduite au camp de La Lande, elle fut donc transférée au centre de séjour surveillé des Tourelles à Paris (XXe arr.), elle a été libérée le 24 février 1944.
Marthe Desprès a été homologuée au titre de la Résistance intérieure française (RIF).