Par Paul Boulland
Né le 11 décembre 1907 à Paris ; conducteur de travaux à EDF-GDF ; syndicaliste CFTC.
Travaillant à Paris à la Production-Gaz, Fernand Chicandard fut conducteur de travaux dans la première partie des années 1950. Au début de l’année 1949, il fut appelé au bureau de la Fédération CFTC Gaz-Électricité, en remplacement de Noël*, démissionnaire. Reconduit par le VIIIe congrès fédéral (Paris, juin 1949), il fut notamment désigné comme responsable des usines à gaz de la région parisienne. Réélu au bureau fédéral jusqu’au XIVe congrès (Paris, octobre 1955), il fut particulièrement chargé de suivre la question des activités sociales et contribuait activement au travail du secrétariat fédéral. Administrateur de la Caisse mutuelle complémentaire d’action sociale (CMCAS) unique de la région parisienne au cours des années 1950, il protesta contre la dissolution du Conseil central des œuvres sociales (CCOS) en 1951. Délégué par sa fédération « pour contrôler l’utilisation des fonds résultant du 1 % prévu par l’article 25 du statut national », il avait en effet demandé la réintégration de représentants du personnel et une gestion qui n’incombent pas aux seuls délégués provisoires nommés par la direction. Début 1954, il accompagna Yves Morel* pour rencontrer Maurcel Paul et Roger Pauwels* afin de négocier une proposition commune de décret pour la reprise des activités sociales.
Alors qu’il avait élaboré le rapport sur les organismes statutaires en prévision du XIVe congrès fédéral, Fernand Chicandard retira sa candidature au bureau fédéral qui fut remplacé par celle de Charles Bahurel. Selon certains témoignages, il aurait ensuite rejoint les rangs de la CGT.
Par Paul Boulland
SOURCES : Arch. de la FGE-CFDT (Congrès fédéraux, boîtes 1 J 1-5) — Gaz-Électricité, n° 36 (septembre-octobre 1951), 38 (décembre 1951), 52 (février 1954), 55 (octobre 1954). — Témoignage de P. Campagnac.