VANBLEUS Jean, Henri, Auguste, Folquin

Jean Vanbleus était le fils de Georges Joseph Henri, employé de chemin de fer et de Lucie Élise Zulma Dehondt, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Esquelbecq où il exerçait le métier de chauffeur d’auto.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
À l’approche des forces alliées le groupe de résistance local entreposa des armes, des munitions et du carburant dans un petit bois situé près de la ferme Ammeux, au lieu-dit "Popelieren Hoof", à Zegerscappel (Nord). Le 5 septembre, les résistants qui étaient environ une vingtaine engagèrent le combat avec une forte colonne allemande en retraite. La riposte fut immédiate et la ferme fut encerclée par une centaine de soldats allemands. Une partie des résistants réussit à s’enfuir mais cinq d’entre eux furent blessés et achevés à coups de crosse. Cinq autres furent capturés et abattus d’une balle dans la nuque. Il était environ onze heures du matin. Leurs corps furent entreposés dans une grange transformée en morgue. Le lendemain les familles vinrent rendre hommage aux dix victimes parmi lesquelles se trouvait Jean Vanbleus.
Il est inhumé au cimetière communal, à Esquelbecq (Nord).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 19 mars 1948 et fut homologué soldat des Forces françaises de l’Intérieur (F.F.I.) le 22 mai 1957.
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Zegerscappel et sur le monument aux morts, à Esquelbecq (Nord).