Par Jean-Pierre Ravery
Né le 28 décembre 1915 à Moustéru (Côtes-du-Nord, aujourd’hui Côtes d’Armor), abattu le 18 juillet 1944 à Brest (Finistère) ; cheminot-facteur ; résistant FTP.
Fils Jean Baptiste Mélou et de Marie Sidonie Le Du.
Combattant de 1940 décoré de la Croix de guerre, fait prisonnier, Georges Melou fut libéré comme soutien de famille de sept enfants. Il habitait à Lan Buen à Gurunhuel. Il fut embauché à la SNCF le 11 mai 1942 comme auxiliaire puis devint facteur en janvier 1944. Il était militant communiste depuis 1943 et participait à de nombreux sabotages en gare de Brest et sur la ligne de Brest.
Le 18 juillet 1944, il abattit rue Saint-Marc à Brest l’inspecteur de police Jean Blaise qui enquêtait sur l’exécution du directeur de l’arsenal, le contre-amiral Le Normand, le 26 mars précédent. Cet inspecteur avait été condamné à mort par un tribunal révolutionnaire. Pris d’un doute, le jeune résistant revint sur ses pas ou selon une autre interprétation se pencha pour s’assumer de la mort du policier et fut tué par ce policier qui n’avait pas été mortellement blessé. Georges Melou avait 29 ans.
Le grade de lieutenant FFI lui fut attribué à titre posthume.
Une plaque commémorative honore sa mémoire sur la tombe familiale du cimetière communal de Moustéru (Côtes-du-Nord). Une place porte son nom à Gurunhel (Côtes-du-Nord). Une rue et un square honorent sa mémoire à Brest (Finistère).
Le nom de Georges Melou figure également sur Le monument de la gare SNCF de Brest (Finistère), sur La Stèle de Croas-Leitour en Moustéru et sur Le Monument cantonal de Saint-Paul en Louargat.
Par Jean-Pierre Ravery
SOURCES : Brest3945.com ; cerp22.free.fr ; memorialgenweb.org. — Thomas Fontaine (sd),Cheminots victimes de la répresson 1940-1945. Mémorial, Perrin/SNCF, 2017, notice par Hervé Barthélémy et Cédric Neveu, p. 1026 (avec photo).