FRANZ Théodore, Charles, Pierre

Théodore, Charles, Pierre Franz était le fils de Charles Franz et de Célestine Schweitzer, son épouse.
Mobilisé en 1939, Théodore Franz ne rentra pas en Moselle annexée après sa démobilisation et se réfugia à Saint-Marcel-d’Ardèche (Ardèche).
Célibataire, il exerçait, selon son acte de décès, la profession de manœuvre.
Il s’engagea dans la résistance et rejoignit les rangs du secteur E de l’Armée secrète de l’Ardèche. Ses services sont homologués à partir du 1er août 1944.
Le mardi 22 août 1944, dans l’après-midi, les premières colonnes allemandes venant du Sud pour rejoindre la vallée du Rhône arrivaient à Saint-Remèze (Ardèche). Une traction avant de la 101ème compagnie AS venant de Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) fut interceptée. Suite à une embardée occasionnée par une fusillade, le véhicule s’écrasa contre le mur de la maison Leytier. Un des occupants tenta de s’échapper. Il fut rattrapé, soigné à l’hôtel Reynaud avant d’être fusillé avec les trois autres occupants. Parmi eux, Théodore Franz.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, soldat des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Marcel-d’Ardèche et sur la stèle commémorative de Saint-Remèze.


Voir : Saint-Remèze, été 1944.