GAUDRY Marcel, Jean

Marcel, Jean Gaudry était le fils de Louis, Émile Gaudry et de Cécile, Marie, Louise Baltz, son épouse.
Policier, expulsé dans la Drôme, il habitait rue Saint-Vallier à Romans-sur-Isère (Drôme). Engagé dans la résistance, il participa à la libération de Romans-sur-Isère défendue par environ 200 soldats allemands installés dans la caserne Bon et le collège, sur l’avenue Gambetta. Dans la matinée du 22 août, vers 9 h, les hommes du 11e Cuirassiers venus du nord de Romans-sur-Isère attaquèrent la gare puis le garage Citroën. Avertis avec un peu de retard, des hommes de la compagnie Daniel, du maquis Bozambo puis des FTPF, arrivèrent alors que la bataille était déjà engagée. Marcel Gaudry fut mortellement blessé et deux autres FFI furent tués à l’angle du boulevard de la Libération et de la rue du Lieutenant Grimaud. En fin d’après-midi, les Allemands de la garnison capitulèrent.
Le lendemain 23 août, les résistants défilent dans les rues, mais les Allemands revinrent le 27. La ville fut définitivement libérée le 30 août 1944.
Marcel Baudry mourut le 25 août 1944 à Romans-sur-Isère des suites de ses blessures
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur la plaque commémorative des victimes des guerres à la mairie de Romans-sur-Isère, sur une plaque sur les lieux où il fut tué, sur le monument commémoratif départemental à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme) et sur le monument commémoratif de la police nationale au nouveau cimetière de Loyasse, à Lyon (Métropole de Lyon).