CHOLIÈRE Yves, Moïse [parfois écrit par erreur CHOLIÈRES Yves]

Par Claude Pennetier, Mauricette Laprie

Né le 12 janvier 1920 à Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire), mort le 2 juillet 2021 à Aigues-Mortes (Gard) ; ouvrier du livre ; membre du secrétariat de la fédération communiste de Paris.

Fils de Moïse Désiré Cholière, champignonniste et de Anna Cousin, couturière, Yves Cholière se maria à Beaulieu-lès-Loches le 13 janvier 1940 avec Suzanne Marcelle Lucie Boussard dont il divorça le 8 juillet 1966. Il se maria à Berlin-Pankow (Allemagne) le 3 février 1967 avec Gertaud Anna Gutsche dont il divorça le 2 juin 1993.
Membre des Jeunesses communistes à partir de 1936, Yves Cholières, opérateur linotypiste, adhéra au Parti communiste en 1944. Militant du quartier Plaisance à Paris (XIVe arr.), secrétaire de la section communiste, il siégeait au comité fédéral de Paris au début des années 1950. Sa candidature à une école centrale de quatre mois fut acceptée par le secrétariat en mars 1951. En décembre 1953, il entra au secrétariat fédéral composé de Raymond Guyot, André Voguet, André Souquière et Jean Pedrenon. Il était donc en quatrième position d’une équipe de cinq. Le départ de Souquière en 1954 le mit en troisième position, puis celui de Voguet, en deuxième position en 1957. Deux ans plus tard, il était permanent chargé de l’organisation dernière Bernard Jourd’hui*, premier secrétaire. Son nom disparut du secrétariat en mai 1961, mais il resta au bureau fédéral avec la mention « secrétaire Seine du Mouvement de la paix ». Son nom n’était plus cité dans la direction parisienne en juin 1962.
Le secrétariat national du 29 avril 1957 décida qu’il devait faire partie de la délégation qui devait se rendre en Tchécoslovaquie. Le Parti communiste le présenta aux élections municipales dans le premier secteur de Paris en 1959.
En 1961, il devint secrétaire du Mouvement de la paix pour le département de la Seine, désigné par le Mouvement comme secrétaire français du Conseil mondial de la paix à Prague en 1962, membre du bureau national, administrateur du siège national en 1973 en remplacement de Michel Langignon devenu secrétaire, il fit partie du secrétariat national de 1980 à 1983. Il se consacra essentiellement à la revue Combat pour la paix dont il assura la rédaction de 1982 à 1984 après le décès de Jean Benech et avant l’arrivée de Nadia Rousseau. Il devint ensuite administrateur du journal, puis directeur de publication de 1988 à 1994.
Membre du Comité Directeur de l’Institut de Documentation et de Recherche sur la Paix – IDRP en 2016.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article19930, notice CHOLIÈRE Yves, Moïse [parfois écrit par erreur CHOLIÈRES Yves] par Claude Pennetier, Mauricette Laprie, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 24 mars 2022.

Par Claude Pennetier, Mauricette Laprie

SOURCES : Arch. comité national PCF. — L’Humanité, 8 juillet 2021. — État civil de Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire).

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