CHOLLET Étienne

Étienne Chollet (parfois écrit Cholet), lors du congrès national du SNI à Grenoble, le 24 juillet 1946, intervint après le rapport d’Henri Aigueperse. Il souhaitait que le syndicat coordonne son action avec celle de la classe ouvrière. Il représentait alors la section du Lot-et-Garonne. Au congrès suivant, le 19 juillet 1947, il souhaita que le SNI puisse rester dans la CGT. Il était le secrétaire du centre d’études et de documentation laïque qui publiait alors les Cahiers d’éducation laïque que la FEN avait créé.

Pour la première fois, les élections du bureau national du SNI se firent à la proportionnelle. Chollet figurait parmi les vingt candidats de la liste « Pour un syndicalisme indépendant démocratique et efficace » conduite par Paul Delanoue. Le conseil national, le 28 décembre 1947, lui accorda 243 voix et il ne fut pas élu.

Lors du festival de la jeunesse de Prague, dans l’été 1947, Marcel Merville, responsable des jeunes du SNI, lui demanda de le remplacer. Lors de la réunion du bureau national du SNI, le 29 novembre 1947, Clément Durand s’étonna qu’il ait pu représenter le SNI « sans mandat » de l’organisation. Merville précisa alors que Chollet ne s’était « jamais présenté comme représentant du SNI ». Le contexte était alors très tendu dans le syndicat, marqué notamment par l’envoi d’un télégramme aux sections départementales pour les inciter à la grève, comme les instituteurs de la Seine, prenant ainsi position contre celle du bureau national de SNI. Il écrivait dans L’Ecole laïque, ainsi en février 1948 sous le titre "A propos de l’internationalisme", il attaquait les conceptions de l’Eglise catholique. Après le congrès de la FEN-CGT de juillet 1949, il fut élu membre de la commission administrative nationale de la fédération comme représentant des centres d’apprentissage de la Seine.