MEUNIER Pierre dit « Jean »

Fils d’Etienne et d’Elise Urbain, Pierre Meunier rejoignit en novembre 1943 le mouvement Ceux de la Libération vengeance dans l’Aube. L’attestation du liquidateur du Mouvement CDLL le Lieutenant-Colonel Leduc, précisa qu’il était chargé de mission de 3ème classe.
Venu en région parisienne, il travailla à la Société du Gaz et de l’électricité à Noisy-le-Sec (Seine, Seine-Saint-Denis), établissement réquisitionné par les Allemands.
Désigné pour partir en Allemagne par le Service du travail obligatoire en mars 1944, il refusa. Il quitta l’hôtel du 15 rue du Port à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis) où il logeait alors, pour se réfugier chez une amie de ses parents, Madame Danelle 36 avenue Hainguerlot (Paul-Vaillant-Couturier) à Stains. Il y retrouva Abel Thomas et Henri Martin à qui il donna son adhésion aux FTPF selon ce dernier.
Henri Martin reçut de Robert Vignes commissaire FTPF aux effectifs, une mitraillette qu’il cacha chez Madame Danelle, celle-ci l’ayant découverte demanda aux trois jeunes-gens de quitter son logement.
Pierre Meunier, Henri Martin et Abel Thomas s’installèrent en urgence à l’hôtel de Saint-Denis où ils furent arrêtés par la BS2 le 5 avril 1944, à la suite de l’arrestation de nombreux membres FTPF parisiens.
Incarcérés à Fresnes, ils furent déportés le 15 août 1944 à Buchenwald où ils arrivèrent le 20 dans un convoi formé de 543 femmes et 1654 hommes. Pierre Meunier y reçut le matricule 77799 et fut transféré au kommando de Bad Ganderscheim en Basse-Saxe (Allemagne).
Il fut libéré le 29 avril 1945 au camp de Dachau (Allemagne) d’où il rentra le 29 juillet suivant. Pierre Meunier fut homologué au titre des Forces françaises combattantes (FFC) avec le grade fictif de Sous-lieutenant.
En 1948, il s’était retiré à Lavaqueresse canton de Guise, arrondissement de Vervins (Aisne).