BAUDEQUIN Jacques Gaston (pseudo « Jack »)

Par Claude Delasselle

Né le 20 avril 1920 à Paris (XIXe arr.), tué le 29 juillet 1944 à Champignelles (Yonne) ; résistant du Service national maquis.

Jacques Baudequin avait rejoint le Maquis 1 du Service national maquis qui avait été créé en juin 1944 dans les bois de la Coutelée, entre la commune de Lavau (Yonne) et celle de Saint-Fargeau (Yonne). Ce maquis, commandé par Charles-Albert Houette (« Bréval »), comptait, fin juillet 1944, environ 150 hommes disposant, grâce à plusieurs parachutages, d’un armement important.
Le 29 juillet 1944, en début d’après-midi, deux résistants membres du petit maquis « Dufour » installé dans les bois de la commune de Champignelles, vinrent au Maquis 1 pour demander son aide car le maquis « Dufour » venait d’être attaqué. « Bréval » accepta et bientôt une quarantaine de maquisards montèrent dans deux camions et se dirigèrent vers Champignelles. À l’entrée de ce village, ils furent avertis par des habitants de la présence de soldats allemands dans les environs. Malgré cette mise en garde, une colonne d’une dizaine de maquisards, commandée par le sergent-chef Paul Herman, se mit en marche à découvert sur la route départementale D7, en direction de la ferme des Maisons Blanches. Cette colonne fut soudain fauchée par le tir d’une mitrailleuse allemande postée en haut de la côte, en face de la ferme. Neuf hommes, dont Jacques Baudequin, furent tués sur le coup.
Une stèle édifiée sur les lieux du drame porte les noms des neuf tués. Le nom de Jacques Baudequin figure également sur la stèle édifiée dans les bois de la Coutelée (commune de Lavau), dédiée à tous les morts du Maquis 1, et sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre. Il est titulaire de la mention « Mort pour la France » (AC 21 P 15573).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article199488, notice BAUDEQUIN Jacques Gaston (pseudo « Jack ») par Claude Delasselle, version mise en ligne le 26 janvier 2018, dernière modification le 19 février 2022.

Par Claude Delasselle

SOURCES : Bailly Robert, La Croix de Saint-André, Éd. ANACR-Yonne, 1983, page 238. — Mémorial GenWeb.

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