Par Michel Dreyfus
Né en 1908, mort en décembre 1972 ; ouvrier métallurgiste ; secrétaire de l’Union régionale parisienne FO ; secrétaire général de la Fédération FO des Vieux travailleurs.
Jacques Chonion s’engagea très tôt dans l’action militante. Métallurgiste, il adhéra à la Confédération générale du travail-syndicaliste révolutionnaire (CGT-SR), puis revint à la CGT, mais on ne sait à quelle date. Il participa à la Résistance, ce qui lui valut la Légion d’honneur ainsi que plusieurs autres décorations.
À la Libération, il était, en tant que confédéré, un des secrétaires de l’UD-CGT de la Seine. Aussi, après la création de Force ouvrière, il devint le premier secrétaire général de son Union de la Région parisienne et il devait le rester jusqu’en 1956, date où Roger Louet* lui succéda à cette fonction. De 1948 à 1956, Jacques Chonion siégea aussi à la commission exécutive confédérale de Force ouvrière.
En 1956, il prit la tête du secteur « Sécurité sociale », avant de passer en 1964 à la tête de la Fédération FO des Vieux travailleurs. Désigné par la confédération au conseil d’administration de la caisse d’Assurance nationale vieillesse, il en fut élu vice-président.
Fatigué par le militantisme, il dut, à son corps défendant, se résoudre à prendre sa retraite en 1968 ou en 1970, selon les sources. En 1968, il était secrétaire général de la Fédération FO des Vieux travailleurs et il présida le congrès des Vieux travailleurs qui débuta le 14 mai 1968 au siège de la confédération.
Par Michel Dreyfus
SOURCES : FO hebdo, n° 1138, 1968 ; n° 1156, 27 novembre 1968 ; « Jacques Chonion n’est plus », FO Hebdo, n° 1332, 20 décembre 1972. — G. Adam, La CGT-FO, op. cit.