LE BRIS Michel, Joseph, Marie [Pseudonyme dans la Résistance : Cassis]

Michel Le Bris était le fils de Louis Le Bris et de Jeanne Marie Yvonne Morio, époux décédés. Il avait épousé Marie Thérèse Guillevic. Il exerçait la profession d’instituteur à Erdeven (Morbihan).

Il s’engagea dans la Résistance comme agent du réseau de renseignement Confrérie–Notre–Dame (CND) fondé par Gilbert Renault [pseudonyme dans la Résistance : Rémy]. Il seconda Jean Sciou [pseudonyme dans la Résistance : Faucon], clerc de notaire à Erdeven, et fut plus particulièrement chargé du secteur de la rivière d’Étel (Morbihan). Le groupe d’Erdeven assura la garde d’une vingtaine de containers contenant des armes et des explosifs, d’abord entreposés à Rennes (Ille et Vilaine), puis dans un bois du château de Kéravéon en Erdeven, qui furent remis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) après le débarquement allié en Normandie. Michel Le Bris servit ensuite comme lieutenant dans les FFI au sein du 2e bataillon du Morbihan. Le 17 janvier 1944, le véhicule de Michel Le Bris, qui revenait de Rennes et se dirigeait vers Lorient, tomba dans un traquenard et fut mitraillé. Selon René Le Guénic, il était porteur d’une sacoche contenant une liste de collaborationnistes et délateurs. Il est décédé le 7 février 1945 à l’hôpital de Sainte-Anne d’Auray, dans l’ancien hôpital militaire allemand devenu l’hôpital FFI « Général de Gaulle » des suites de ses blessures.
Il fut inhumé à Grand-Champ.
Michel Le Bris obtint la mention « Mort pour la France ».

Dans le Morbihan, le nom de Michel Le Bris est inscrit sur le monument « À la mémoire des patriotes morts pour la France » érigée à l’entrée du cimetière de Grand-Champ, sur le monument aux morts d’Erdeven, ainsi que sur le monument d’Auray dédié aux FFI du 2e bataillon du Morbihan.