Par Jean-Marie Guillon
Né le 24 juillet 1909 aux Vigneaux (Hautes-Alpes), tué le 11 août 1944 au Monêtier-les-Bains (Hautes-Alpes) ; Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Fils de Joseph Frédéric Melquiond, cultivateur, et de Marie Jayne, cultivatrice, marié avec Raymonde Faure à Saint-Chaffrey (Hautes-Alpes) le 20 décembre 1930, Jules Melquiond était père de quatre enfants. Résidant à Saint-Chaffrey, il fut arrêté le 11 août au matin au col du Lautaret (commune du Monêtier) avec seize autres hommes qui s’y trouvaient – paysans faisant les foins, bergers, hôteliers – par un détachement de l’Ost-Legion, composé d’Asiatiques, rattaché à la 157e division d’infanterie alpine, qui avait été envoyé pour dégager la route Briançon-Bourg d’Oisans tenue par la Résistance. Pris comme otages, les dix sept hommes furent exécutés un peu plus loin sur la route du col du Galibier (Hautes-Alpes).
Une chapelle fut érigée au col du Lautaret en mémoire du drame. Elle porte deux plaques sur la façade, l’une avec dix sept noms pour le Lautaret et l’autre avec neuf noms pour les otages pris par la colonne et morts au tunnel du Chambon (Meözen, Isère).
Jules Melquiond fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume le 22 juin 1960.
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Mémoire des hommes SHD Caen DAVCC 21 P 92002 et 21 P 595757, Vincennes GR 16 P 409819 (nc). ⎯ Mémorial GenWeb. ⎯ Richard Duchamblo, Cahiers "Maquisards et Gestapo", Gap, Ribaud Frères, 19 cahiers 1945-1949, reprint 2005 : Gap, Éditions des Hautes-Alpes, tome 1, 5e cahier, « Les Mongols dans nos Alpes ». ⎯ renseignements Jean-Pierre Pellegrin.⎯ état civil.