BOULARD Henri

Henri, Émile Boulard était le fils de Rachel Kahn et de son époux, Ernest Boulard, monteur en bronze. Il était le second de leurs sept enfants.

Exerçant la même profession que son père en tant que monteur en bronze, Henri Boulard s’installa à Joinville-le-Pont, où il épousa, en novembre 1893 Marie, Joséphine Brigandat. Ils résidaient dans le quartier de Palissy, avenue des Platanes. Ils ne semblent pas avoir eu d’enfants.

Sans doute est-ce Henri Boulard qui prit des responsabilités au sein de la section socialiste SFIO de Joinville, les quelques mentions dans le quotidien l’Humanité ne donnant pas son prénom. D’autres Boulard résidaient dans la commune au début du siècle, dont son oncle Louis Alphonse Boulard ou un Joseph Marie Albert Boulard qui ne lui était pas apparenté, cependant ces deux derniers semblaient ne plus vivre à Joinville vers 1912.

Boulard fut candidat au premier tour des élections municipales de mai 1912. La liste socialiste fusionna avec une liste radical-socialiste dissidente et avec une liste libérale, ce qui permit à la coalition d’emporter l’ensemble des 23 sièges face à la majorité radical-socialiste sortante. Sept socialistes furent élus, pour la première participation de la SFIO dans l’assemblée locale. La liste fut conduite par Émile Lebègue et Boulard figurait en dix-huitième position des candidats validés par la commission des candidatures de la Fédération SFIO de la Seine.

Fin juin 1912, Boulard fut nommé membre de la commission exécutive de la section socialiste de Joinville, dont Grandhomme fut le secrétaire. il ne figurait plus dans le bureau mis en place en janvier 1913 avec Henri Graillat comme secrétaire.
Henri Émile Boulard serait mort à l’âge de 47 ans.