Par Marie-Cécile Bouju
Née le 6 mai 1924 à Corbeil (Seine-et-Oise), morte le 7 mars 2013 à Colombes (Hauts-de-Seine), sténodactylographe, résistante, déportée.
Fille de Pierre Virol, artisan imprimeur à Colombes, et d’Yvonne Costar, employée aux PTT, elle se destinait à des études d’art. Il suivit une formation de sténodactylo à l’école Pigier.
Elle a fait du réseau Navarre à partir de février 1943 et du réseau Sussex à parti de mai 1944, sous l’autorité notamment du lieutenant Guerrini. Elle y était agent de liaison et fut chargée de la radio au domicile familiale en juillet 1944.
Elle a été arrêtée avec son père et Robert Aubut à l’imprimerie familiale, qui était également au service de la Résistance. Elle passa deux jours rue des Saussaies. Incarcérés à Fresnes, ils furent tous les trois déportés le 15 août 1944. Seule survécut Françoise Virol, déportée à Ravensbruck (Torgau et Apteroda) puis au camp disciplinaire de Mackleberg. Lors d’une marche de la mort, elle réussit à s’évader. Libérée le 13 mai 1945, elle revint en France le 22 mai.
Françoise Virol s’est mariée à la Libération avec Georges Brion, mécanicien devenu chef de fabrication. Elle eut deux enfants.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : Arch. PPo 77 W 1144-351059. – Arch. ADIR, BDIC. – SHD GR 16 P 597432. - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 151-152. - Renseignements fournis par François Brion.