Par Annie Pennetier
Né le 27 octobre 1926 à Saint-Omer-de-Blain (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), exécuté sommairement le 7 septembre 1944 à Saint-Omer-de-Blain ; domestique agricole ; civil massacré.
Fils de Julien Charles Bécherel, décédé avant l’exécution de son fils, et de Marie Louise Jarnoux, journalière, Louis Bécherel, célibataire, âgé de 18 ans, travaillait comme domestique agricole dans le village de Saint-Omer de Blain, où il habitait à la Hubiais.
Le 6 septembre 1944, alors que trois soldats allemands stationnaient au sud du canal de Nantes à Brest sur sa commune, un petit groupe de résistants FFI à proximité d’une maison forestière ouvrirent le feu tuant un soldat, en blessant un autre, le troisième réussissant à s’enfuir. En représailles, le lendemain, les soldats allemands mirent le feu à plusieurs fermes dont celle de Jean Thébaud cultivateur à Champ Fleury chez qui le jeune Louis Bécherel travaillait. Celui-ci fut arrêté vers 20h et exécuté par une rafale de mitraillette.
Son corps fut retrouvé 8 mois plus tard avec celui de Marcel Anizon par Louis Leroux qui bêchait son jardin au village de Bougard commune de Saint-Omer-de-Blain. Le constat de décès a été établi le 21 mai 1945.
Louis Bécherel a été reconnu Mort pour la France, le 24 juillet 1946 et homologué IP interné politique.
Son corps repose dans le cimetière Saint-Omer-de-Blain, où son nom est inscrit sur le monument aux morts.
L’enquête de ce crime de guerre a été effectuée à la demande des Anciens combattants.
Par Annie Pennetier
SOURCES : AVCC Caen, 21 P 310794, 21 P 705105 . — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, 2001, p. 28. — Mémorial GenWeb. — État civil de Blain.