AVEROUS Émile, Maurice

Émile Averous était le fils de Jean-Pierre, et de Marie Philippine Camps, cultivateurs à Tindel, commune de Saint-Pierre-de-Trévisy. Orphelin de guerre – son père a été tué à l’ennemi le 6 février 1916 à Eclusier dans la Somme – il fut « adopté par la nation » par jugement du tribunal de Castres le 23 janvier 1919.

À sa sortie de l’Ecole normale d’Aurillac (élève de 1929 à 1932), Émile Averous effectua son service militaire à Carcassonne en 1933-34 (mitrailleurs indochinois). À son retour, il fut nommé instituteur à Maurs (Cantal) et s’y maria en 1937 avec Marguerite Fau. Mobilisé en 1939 au 24e régiment de tirailleurs sénégalais, envoyé sur le front de l’Est, il prit part à la bataille de la Somme en mai-juin 1940. Fait prisonnier le 1er juin 1940, il revint en France le 20 mai 1945. Il s’investit alors dans l’association des prisonniers de guerre.

Dirigeant et joueur du Stade maursois (rugby), militant socialiste, il fut élu conseiller municipal de Maurs (Cantal), puis adjoint au maire.

En mars 1949, candidat de la SFIO dans le canton de Maurs, il obtint 4,16 % des suffrages aux élections cantonales. Seul le candidat RPF réalisa un plus mauvais score dans ce scrutin pourvu de six candidats, où le sortant, le radical Parra, fut battu au premier tour par Me Jalenques, Indépendant, qui tint par la suite le canton jusqu’à son retrait en 1967.

Veuf depuis janvier 1949, Émile Averous se remaria à Albi en 1953 avec Paulette Mailhé. Il était père de deux enfants, issus de ses deux unions respectives.