BOYER Émile

Par Vincent Flauraud

Né le 17 septembre 1900 à Aurillac (Cantal), mort en avril 1957 à Mauriac (Cantal) ; résistant ; membre du comité fédéral de la fédération communiste du Cantal.

Né d’Hélène Pauline Aussoleil, fille de maçon et originaire de Saint-Cirgues-de-Malbert (Cantal), Émile Aussoleil fut déclaré de père inconnu et reconnu deux ans plus tard (13 février 1902) par Louis Boyer, charpentier originaire de Drugeac, que sa mère épousa alors à Aurillac.
Émile Boyer adhéra au parti communiste dans l’entre-deux-guerres, et fut longtemps membre du Comité fédéral de la fédération communiste du Cantal.
En 1941, militant dans la clandestinité, il fut arrêté, emprisonné, et comparut devant le tribunal de Périgueux.
De retour à Mauriac, il s’empressa de reprendre la lutte contre les occupants et le régime de Vichy, et joua un rôle important dans la résistance locale.
En mars 1945, Émile Boyer fut de nouveau désigné comme membre du comité régional du parti dans le Cantal. Il s’occupa alors tout particulièrement de la diffusion de la presse et des brochures, et des souscriptions.
Il s’était marié le 19 janvier 1926 à Drugeac avec Louise Vidalin.
Il décéda en avril 1957 et fut inhumé civilement à Mauriac (Cantal). A peine un mois plus tard, la cellule communiste de ce chef-lieu d’arrondissement cantalien choisit de prendre son nom pour perpétuer son souvenir.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article200786, notice BOYER Émile par Vincent Flauraud, version mise en ligne le 11 mars 2018, dernière modification le 20 janvier 2022.

Par Vincent Flauraud

SOURCES : Le Cantal ouvrier et paysan, 31 avril 1945, 13 avril 1957, 11 mai 1957. – SHD, GR 16 P 86445.

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