DUBOIS Jean

Berger dès l’âge de 13 ans, Jean Dubois devint ensuite ouvrier agricole, puis ouvrier laitier à Allanche (Cantal) jusqu’en 1945.
Parti pour Aurillac (Cantal) après la Libération, devenu facteur, il continua néanmoins à militer au sein de la section communiste du canton d’Allanche, dont il fut élu secrétaire (il l’était encore en 1951). De même, c’est dans le canton d’Allanche qu’il porta les couleurs du parti communiste à plusieurs reprises, lors des élections cantonales : en 1951, en avril 1958 (13,8 %), en mars 1964 (11 %).
À Aurillac, militant CGT, Jean Dubois devint durant de longues années le secrétaire général de la Fédération postale du département. Il s’investit autour de 1950 auprès du Comité des non et mal logés de la ville, qui estimait à 2 500 le nombre de personnes dans le besoin, et qui obtint l’aménagement d’anciennes usines en logements locatifs ainsi que le lancement d’un lotissement en accession à la propriété (Camisières). En 1971, c’est à Aurillac que Jean Dubois se présenta aux élections municipales, sur la liste d’Union républicaine (communiste) menée par Michel Leymarie.
À la fin des années 1970, la maladie le contraignit à abandonner ses activités militantes. Jean Dubois décéda en juillet 1980. Ses obsèques civiles eurent lieu le 16 à Allanche, ses camarades de la CGT faisant apposer plus tard une plaque pour sa tombe.