CRETIN Gabriel, Henri, Émile [Pseudonyme dans la Résistance : Tencer]

Célibataire, Gabriel Cretin était le fils de Louis Charles Félix Cretin, cultivateur à Montjoux, commune de Besançon (Doubs), et de Marguerite Marie Henriette Grosjean, son épouse..

Il rejoignit les Forces françaises libres (FFL) en Grande-Bretagne et s’engagea dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Il fut affecté au 2e régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin. La mission des SAS était, dans le cadre de l’opération Overlord, de renforcer et d’encadrer les maquis bretons, afin de retarder l’intervention sur le front de Normandie des troupes allemandes stationnées en Bretagne.
Parachuté dans le Morbihan début juin, Gabriel Cretin rejoignit la base « Dingson » au camp de Saint-Marcel (Morbihan). Le 13 juin 1944, il fit partie du groupe de SAS chargés sous les ordres du lieutenant Henri Déplante d’installer une nouvelle base, la base « Grog », dans le secteur de Pontivy (Morbihan). Cette base accueillit les rescapés de la base « Samwest » installée à Duault (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), attaquée par les Allemands le 12 juin 1944. Elle servit aussi à l’instruction et à l’encadrement des jeunes gens engagés dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Blessé au combat, Gabriel Cretin décéda le 24 août 1944 à l’hôpital de Vannes et fut inhumé dans la nécropole nationale de Sainte-Anne d’Auray
(Morbihan), carré 3, rang 4, tombe 544, sous le nom de « Creten Gabriel ».
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Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFL.

Dans le Morbihan, le nom de Gabriel Cretin est inscrit sous l’orthographe « Creten » sur le mémorial des parachutistes SAS de la France libre érigé près du moulin de La Grée à Plumelec.
En Saône-et-Loire, il figure sur le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand.