LE BORGN Henri, Marie

Henri Le Borgn était le fils de Christophe, âgé de 48 ans, profession de bedeau et de Marie Le Gall, âgée de 40 ans, ménagère puis boulangère. Il se maria le 3 février 1941 à Lyon 2e arrondissement (Rhône) avec Annette Juénet.
Il était maréchal des logis de la Gendarmerie à Sellières dans le Jura et entra dans la Résistance aux FUJ (Front unis de la jeunesse).
Le 30 août 1944 les troupes alliées arrivaient devant Meximieux. Le général allemand Wend von Wietersheim, kommandeur de la 11e Panzer-division (division blindée) stationnée aux alentours, décida de contre-attaquer. Les allemands réussirent à prendre d’assaut le pont de Chazey, entre Villieu et Chazey-sur-Ain (Ain). Le 1er septembre vers 4 heures du matin Henri Le Borgn et cinq autres maquisards de la 5e compagnie FUJ rentraient d’une mission de ravitaillement. Ils furent pris sous le feu des rafales allemandes et l’un d’eux fut tué immédiatement, un autre grièvement blessé et un troisième put s’échapper. Henri Le Borgn et ses camarades Paul Frémion et Sébastien Schellings furent capturés et à 6 heures du matin, les allemands firent sauter le pont. Les trois hommes furent conduits à Bourg et fusillés le lendemain 2 septembre, sur l’allée de Challes.
Henri Le Borgn est inhumé au cimetière communal, à Châtenay (Ain).
Il obtint la « Mort pour la France » le 6 décembre 1945.
Il fut homologué aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR)
Son nom figure sur la stèle commémorative allée de Challes, à Bourg-en-Bresse et sur la stèle à la mémoire des cinq résistants, au pont de Chazey (Ain), sur les monuments aux morts à Châtenay (Ain) et à Sellières (Jura), sur la plaque commémorative 1939-1945 de la gendarmerie, à Besançon (Doubs) et sur le monument aux morts 1939-1945 de Quimerc’h, à Pont-de-Buis-Lès-Quimerch (Finistère).