Par Marie-Louise Goergen
Né le 3 mai 1896 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 21 septembre 1976 au Buisson-de-Cadonin-en-Périgord (Dordogne) ; ajusteur ; résistant.
Fils d’un cordonnier, Alfred Chabrol, doté d’une instruction primaire, entra en mai 1912 aux ateliers de Périgueux (Dordogne) comme apprenti ajusteur. Démissionnaire en avril 1915, car il fut mobilisé jusqu’en mai 1919, il revint aux ateliers de Périgueux en 1919, toujours comme ajusteur. Rayé des cadres de la Compagnie le 1er mai 1920, il fut réintégré en décembre 1933 comme ajusteur à Vitry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
Domicilié 13, rue Desforge à Choisy-le-Roi (Seine, Val-de-Marne) en 1943, il figurait sur une liste de vingt-trois agents de la SNCF « récemment arrêtés pour activité communo-terroriste » en Région parisienne datée du 23 décembre 1943, et qui fut transmise par la Préfecture de police au secrétariat d’État aux Communications. À la Libération, le 14 août 1944, il fut réintégré comme ouvrier ajusteur à Vitry-sur-Seine. Il y prit sa retraite en septembre 1951 comme maître ouvrier.
Marié en décembre 1919 à Périgueux (Dordogne) avec Marie Mathieu, il n’eut pas d’enfant.
Par Marie-Louise Goergen
SOURCES : AN/CAC 800.434, art. 39 (ex-TT 4198), dossier C/SN 36. — Arch. SNCF de Béziers. — Notes de Georges Ribeill. — État civil.