Par Jacques Girault
Né le 14 août 1904 au Puy (Haute-Loire), mort le 17 juin 1972 à Saint-Etienne (Loire) ; instituteur puis professeur d’enseignement général dans l’enseignement technique professionnel ; militant du SNI puis du SNET.
Fils d’un employé (comptable), Émile Argaud entra à l’École normale d’instituteurs de Montbrison (Loire) en 1921. Titulaire du brevet supérieur, il fut nommé instituteur à La Ricamarie en octobre 1924. Le mois suivant, il accomplit son service militaire jusqu’en avril 1926. Après sa démobilisation, instituteur à l’école du quartier du Soleil à Saint-Etienne puis à partir d’octobre 1926, il enseigna à l’école du quartier de La Malafolie au Chambon-Feugerolles qu’il dirigea jusqu’en 1940.
Émile Argaud se maria en août 1927 à Saint-Etienne avec une institutrice, fille d’un directeur et d’une directrice des écoles du quartier de La Malafolie au Chambon-Feugerolles. Le couple eut deux enfants.
Il militait dans la section départementale du Syndicat national des instituteurs. Très actif, il fut gréviste le 30 novembre 1938 et fut sanctionné d’une retenue de 8 jours de traitement. Il participa à la Résistance.
Le comité départemental de Libération obtint son détachement pout assurer le secrétariat des mouvements de jeunesse d’août 1945 à septembre 1946, puis il fut mis à la disposition de l’enseignement technique, d’octobre 1946 à décembre 1949. Il devint par la suite professeur d’enseignement général (sciences) au centre d’apprentissage annexé à l’école nationale professionnelle de Saint-Étienne.
Il participa dans sa catégorie à la direction départementale du Syndicat national de l’enseignement technique.
Il prit sa retraite en septembre 1959.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat., F17/27058. — L’Ecole libératrice, Le Travailleur de l’enseignement technique.