Par Dominique Tantin
Né le 19 avril 1922 à Grassac (Charente), exécuté sommairement le 24 juillet 1944 à Souffrignac (Charente) ; résistant de la Brigade RAC de l’Armée secrète (AS).
Henri Delaret, probablement réfractaire au STO, avait rejoint le maquis la veille du combat, non loin de sa commune natale. Il avait été incorporé dans la 2e compagnie de la brigade RAC pseudonyme de son chef, Rodolphe Cézard, alias Rac, une unité basée en Dordogne-Nord. Cette compagnie était commandée par le lieutenant Manuel Acebes, dit Manu, lequel trouva aussi la mort dans ce combat.
Le 24 juillet, en début de journée, son détachement affronta l’attaque d’une colonne de répression germano-vichyste. Disposant d’une vingtaine d’hommes, ce groupe de maquisards, faisant face à une formation de 400 hommes équipés de véhicules blindés et d’artillerie, dut se replier, perdant cinq hommes.
Henri Delaret fut capturé par les miliciens et abattu sur le champ à Souffrignac (Charente).
Il obtint la mention Mort pour la France. Une stèle rappelle son sacrifice. Ce monument est situé en bordure de la D4 à la limite des départements de la Charente et Dordogne coté gauche en direction de Javerlhac / Nontron D75 , en limite de la commune de Souffrignac et de la commune de Varaignes. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de sa commune natale.
Voir Javerlhac (auj. Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert) et Souffrignac, combat dit de Javerlhac (24 juillet 1944).
Par Dominique Tantin
SOURCES : SHD-AVCC Caen, AC 21 P 115157 (à consulter). — Absent de la base du SHD-Vincennes. — Guy Hontarrède, La Charente dans la Seconde Guerre mondiale, Dictionnaire historique, Saintes, Le Croît vif, 2004, p. 122-123. — CD-Rom La Résistance en Charente, AERI, 2005. — MémorialGenWeb. Résistance française, stèles commémoratives