GUIZOUARN François, Marie

Fils de François Guizouarn, cultivateur et d’Anne, Marie Kervern, ménagère demeurant Quénisplay en La Chapelle-Neuve.
Il épousa Yvonne Jouannet, le couple eut une fille Jacqueline âgée d’un an.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. C’est durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
François Guizouarn, demeurait à Kerglas en La-Chapelle-Neuve. Le 3 août 1944, en soirée après le couvre-feu de 21h, avec trois camarades, ils revenaient tranquillement de travailler dans un champ quand ils furent surpris par le passage d’un véhicule à bord duquel se trouvaient des militaires allemands en déroute, les quatre camarades furent pris de panique et tentèrent de s’enfuirent, l’un des militaires allemand visa de loin en pleine tête François Guizouarn qui fut tué sur le coup, il avait 23 ans.
Le nom de François Guizouarn figure sur le Monument cantonal de Saint-Paul en Louargat (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) et sur La plaque à Kerglas en La Chapelle-Neuve.
.
Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord