CHADRIN Marius

Marius Chadrin était le dernier enfant de la fratrie. Son père, Pierre journalier âgé de 44 ans mourut le 5 avril 1887, deux mois avant la naissance de son dernier garçon. Son épouse, Marie Péjoux, ouvrière agricole âgée de 40 ans dut dès lors élever seule 4 garçons âgés de 13, 11, 2 ans.

Le 1er octobre 1909, Marius Chadrin fut incorporé au 10° Régiment de Chasseurs. Passé dans la disponibilité le 24 septembre 1911, il fut alors affecté spécial à la 2° section de chemins de fer de campagne, comme ouvrier au PLM. Le 9 août 1913 à Saint-Étienne, il épousa Marie Pelosse, couturière née à Lyon 1er (Rhône) le 22 juillet 1890. Marius Chadrin habitait alors rue Notre Dame et exerçait la profession d’ajusteur. Le couple habitait dans le quartier du Soleil lorsque leur fille, Marcelle Claire, est née le 5 avril 1917.

Affecté spécial comme mécanicien de route à Roanne le 20 avril 1927, Marius Chadrin fut rayé de l’affectation spéciale le 1er novembre 1935, probablement en raison de son engagement syndical et communiste. Mécanicien de route au réseau du PLM, demeurant à Roanne, Marius Chadrin assumait au cours des années 1929 et 1930 la fonction de secrétaire général du syndicat unitaire [CGTU] des cheminots de Roanne. Il était, en 1932, secrétaire de la cellule des cheminots (trente adhérents) du rayon communiste de Roanne ; il était assisté Emmanuel Rousseau, trésorier. Il était alors également secrétaire adjoint du syndicat CGTU des cheminots de Roanne ; fonction qu’il occupait toujours en juin 1934. Selon le recensement de 1936, le couple résidait à Riorges et leur fille était sténo-dactylo dans l’entreprise Bourgeon de Riorges.

Au moment de la dissolution du PCF, le 26 septembre 1939, Marius Chadrin était trésorier de la cellule PCF de Roanne centre avec Bonnefille comme secrétaire.