CLERC Louis

Ajusteur-mécanicien, Louis Clerc adhéra au syndicat des métaux CGT de Besançon au lendemain de la Première Guerre mondiale. Au côté d’Adrien Jeannin*, il participa à la reconstruction du syndicat confédéré des métallurgistes et fut ensuite membre de la commission administrative de l’UD à partir de 1924. Passé par plusieurs usines de la ville, Louis Clerc acquit une solide expérience professionnelle et militante.
Secrétaire du syndicat des métaux de Besançon et de l’union locale CGT de cette ville à partir de 1937, Louis Clerc devint membre suppléant de la commission départementale de conciliation à partir du congrès de l’union départementale d’avril 1938 et fut aussi conseiller prud’homme, réélu en 1946. Licencié pour sa participation à la grève du 30 novembre 1938, il retrouva difficilement un emploi dans un petit atelier de mécanique.
Louis Clerc participa au bureau de l’UD-CGT reconstituée à partir d’octobre 1943 aux côtés de Raymond Maisonneuve* et de Georges Vagneron*. Secrétaire du syndicat des métaux de Besançon à la Libération, il devint trésorier permanent de l’UD du Doubs, restée aux mains des ex-confédérés en 1945. Homme très indépendant, il se retrouvait généralement sur les positions des ex-confédérés et contribua à fermer la métallurgie du sud de ce département à l’influence des majoritaires.
En décembre 1947, il fut partisan de la scission syndicale. À partir de juin 1948, il succéda à Maisonneuve* comme secrétaire général permanent de l’UD-Force Ouvrière pour plusieurs années.